Les efforts du Rassemblement national pour diversifier sa liste #
Cherchant à se présenter comme une force d’attraction, le parti s’efforce de recruter des profils d’ « experts » provenant de différents milieux.
Cette stratégie récente a vu le parti accueillir des personnalités telles que Matthieu Valet, ancien chef adjoint de la brigade anticriminalité (BAC) du Val-de-Marne et porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police. Valet, un habitué des plateaux de télévision, a exprimé son enthousiasme à l’idée de représenter son institution au Parlement européen sous les couleurs du RN.
L’attrait de la société civile #
Selon une source parlementaire, citée par Le Parisien, le RN vise à consacrer un tiers de sa liste à des profils issus de la société civile. Cette démarche est perçue comme une tentative de donner une image d’un parti « de gouvernement », tout en augmentant son attractivité.
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Cependant, cette stratégie soulève des questions concernant la place des eurodéputés sortants. En effet, l’accueil de nouveaux profils pourrait entraîner une réduction de la place accordée aux eurodéputés existants, certains d’entre eux ayant un profil susceptible de nuire à cette quête de crédibilité.
- Malika Sorel, essayiste
- Alexandre Varaut, ancien avocat de la Manif pour Tous
- Fabrice Leggeri, ex-dirigeant de Frontex
Des précédents pas toujours réussis #
Cette stratégie n’est pas sans risques. Par le passé, certains recrutements se sont avérés problématiques pour le parti. Des personnalités comme l’acteur Franck de Lapersonne ou l’ « essayiste » Hervé Juvin, qui ont finalement quitté le parti, ont laissé des traces embarrassantes.
Le défi du RN est donc double : attirer des profils diversifiés tout en évitant les écueils du passé. Le parti a jusqu’au vendredi 17 mai 18 heures pour finaliser sa liste. D’ici là, les regards seront tournés vers les prochains ralliements annoncés par le RN.