Une proposition pour relocaliser la production d’uniformes #
Il vise à inciter l’État à relocaliser au moins 50% de la production des uniformes des fonctionnaires et des écoliers français dans les cinq prochaines années.
Actuellement, la majorité de ces uniformes sont fabriqués hors des frontières européennes, principalement au Pakistan ou au Bangladesh. Cette situation entraîne des pertes financières pour l’État et soulève des problèmes humanitaires et environnementaux que Vermorel-Marques aimerait résoudre en relocalisant une partie de la production.
Un quadruple enjeu #
Relocaliser la production d’uniformes en France ou en Europe répond à plusieurs enjeux. C’est d’abord une question de souveraineté, pour éviter d’être dépendant d’un pays tiers et pour des raisons environnementales, afin de réduire l’empreinte carbone de la production et de l’importation d’uniformes venant d’Asie.
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C’est également une question humanitaire, car certains pays producteurs de textiles ne respectent pas les législations, notamment en ce qui concerne le travail des enfants. Enfin, c’est un enjeu économique, car relocaliser une telle industrie créerait des emplois et augmenterait les recettes fiscales.
- 12 millions de tenues à fournir en cas de généralisation pour les uniformes scolaires
- Création potentielle de 24.000 emplois
- Génération possible de 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires
Faire confiance aux entreprises françaises #
Antoine Vermorel-Marques estime que la France a la capacité de relever ce défi, comme l’ont montré les Jeux olympiques, lors desquels 53% des uniformes des bénévoles ont été fabriqués localement. Il faut que les entreprises françaises soient soutenues par des contrats à long terme et des prix justes pour répondre aux besoins de notre fonction publique.
Il estime que l’État doit donner l’exemple en achetant local, plutôt que d’utiliser les impôts pour soutenir des emplois à l’étranger, polluer la planète et importer des produits. Il s’agit d’une question de responsabilité économique et environnementale.
La proposition de Vermorel-Marques pourrait donc être une étape importante vers une économie plus durable et plus équitable, tout en soutenant les entreprises françaises.
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