Allergies à la paraphénylènediamine dans les teintures capillaires #
Elle permet d’obtenir des couleurs foncées et de couvrir les cheveux gris. Les allergies au PPD peuvent être sévères avec des symptômes tels que des gonflements du visage et des démangeaisons. Les fabricants se sont engagés à réduire sa concentration dans les colorants capillaires, mais sans l’éliminer complètement. Les colorants pour cheveux plus clairs ne présentent pas le même risque, car ils ne contiennent pas de PPD.
En conséquence, il existe de nombreux cas d’allergies à ce type de colorant pour tatouage. L’ammoniac, quant à lui, peut provoquer des irritations cutanées et des gênes respiratoires. Bien qu’il soit souvent remplacé de nos jours, il reste encore présent dans les teintures chimiques permanentes. Il est vrai que les produits ont évolué et ont été nettoyés de manière significative à la fin des années 1970 lorsque de nombreux ingrédients hautement allergènes ont été retirés des formulations.
Les dangers de la coloration des cheveux pour la santé selon l’étude de 60 millions de consommateurs en 2018
En 2018, le magazine « 60 millions de consommateurs » a publié des résultats alarmants d’une étude sur la toxicité de certaines teintures capillaires disponibles à la vente. Seulement six se retrouvaient considérées comme sûres. Selon les experts de l’FDA, les produits actuellement sur le marché semblent strictement contrôlés. Et les études indépendantes ne montrent aucune différence dans les taux de cancer entre ceux qui ont utilisé des teintures capillaires et ceux qui ne l’ont pas fait.
À lire Idées créatives pour embellir votre intérieur avec du carrelage artistique
Lien entre la coloration des cheveux et le risque de cancer du sein #
Cependant, selon une étude publiée en 2019 dans The International Journal of Cancer, l’utilisation de teintures capillaires permanentes pourrait augmenter le risque de développer un cancer du sein de 9%. Bien que les chercheurs n’aient pas encore déterminé quels ingrédients spécifiques se retrouvent responsables de cette augmentation du risque, les amines aromatiques se retrouvent souvent pointées du doigt. Elles contiennent des substances qui réagissent avec le peroxyde d’hydrogène, » explique la Fondation contre le Cancer.
Les colorations semi-permanentes contiennent des produits chimiques mais à des concentrations inférieures à celles des colorations permanentes ; elles ne contiennent pas d’agents oxydants ou agissent par faible oxydation ; de plus, elles ne pénètrent pas dans la cuticule comme les colorations permanentes – au lieu de cela, elles la recouvrent. La couleur s’estompe après six ou sept semaines.
Colorations naturelles ou à base de plantes : une option moins nocive
Il est probable que les colorations à base de plantes soient moins nocives car elles ne contiennent pas de produits chimiques potentiellement dangereux pour la santé et l’environnement. Cependant, même si elles restent étiquetées comme naturelles ou à base de plantes. Ces produits peuvent encore contenir des produits chimiques cachés parmi leur liste d’ingrédients.
La vente de ces produits dans les magasins bio n’offre pas plus de certitude en raison de l’absence de réglementations similaires à celles qui existent dans l’industrie alimentaire. Nos experts s’accordent sur un point. Même si certaines colorations temporaires ou semi-permanentes ont des niveaux inférieurs de substances chimiques. Leur utilisation chronique présente des risques.
À lire Comment réparer un néon LED ?
Les femmes jeunes et enceintes : pourquoi éviter de se colorer les cheveux #
Le Dr Dominique Belpomme, oncologue qui prône les produits naturels, explique que la peau n’est pas une barrière efficace contre la pénétration des substances actives. Ces faibles doses répétées de manière chronique qui augmentent les risques.
Une femme qui commence à couvrir ses cheveux gris à 35/40 ans continuera à se colorer les cheveux tous les mois pendant des années. « S’il y a une mesure de précaution à prendre, c’est envers les jeunes filles. Elles commencent à se colorer les cheveux de plus en plus tôt », déclare Marie-France Corre. C’est une consultante en produits de consommation. Plus on commence tard à les utiliser, mieux c’est. Depuis 2011, la législation européenne en matière d’étiquetage se retrouve appliquée. Elle déconseille leur utilisation avant l’âge de seize ans.