Les scientifiques ont-ils le droit de rester dans leur tour d'ivoire et de mener leurs recherches indépendamment des questions qui agitent la société civile ? Ou bien est-il de leur responsabilité de mesurer les implications éthiques de leurs travaux, de dialoguer avec les citoyens à ce sujet ? Faut-il intégrer dans leur formation, initiale ou continue, l'acquisition de compétences spécifiques ? Chercheurs, citoyens, vous êtes invités à exposer ici votre vision de la place du scientifique dans notre société.
Commentaires
Exprimez-vous ! L'association Sciences et Démocratie se bat pour donner la parole aux citoyens dans les débats « science société ». Vos messages renforceront notre motivation.
Point de vue de Jacques Testart
"Le chercheur est en droit de mettre en garde contre le mésusage éventuel de techniques qu’il a lui-même introduites, mais, quand la dérive lui semble inéluctable (ce qui était pour moi le cas du DPI), il a le devoir de « s’arrêter » avant."
source : http://jacques.testart.free.fr/site/index.php/edito03mar07
Nanobio et psychobio unies pour les NBIC
Les scientifiques ont-ils le droit de rester dans leur tour d'ivoire et de mener leurs recherches indépendamment des questions qui agitent la société civile ?
- Les astrophysiciens qui étudient les nébuleuses lointaines, peut être. Mais, les scientifiques qui mettent en oeuvre les NBIC, non. Car l'impacte, des NBIC, sur les plans psychologique ; biologique ; social ; familial et personnel impose aux scientifiques de déveloper la dimension psychologique dans la relation (ruche ; humain).
- Il est de leur responsabilité de mesurer les implications éthiques de leurs travaux, de dialoguer avec les citoyens à ce sujet.
- Il Faut intégrer dans leur formation, initiale ou continue, l'acquisition de compétences spécifiques telle que la psychobiologie (étude conjointe de ROSSI hernest et CUDICIO Catherine).
Ma vision de la place du scientifique dans notre société est d'aidé aux développement des ressouces dans un équilibre homéodynamique.
Les scientifiques ont-ils le
Les scientifiques ont-ils le droit de rester dans leur tour d'ivoire et de mener leurs recherches indépendamment des questions qui agitent la société civile ?
Un des moteurs de la recherche est la curiosité, la toute simple curiosité qui pousse un enfant à demander 'pourquoi?' et 'comment ça marche', sans d'autre enjeu que de satisfaire cette curiosité.
Elle est à mon sens, une particularité de l'être humain, en questionnement perpétuel de lui-même et du monde qui l'entoure.
Ces questions sont celles qui se présentent à l'individu en tant que tel, quelles soient connectées ou non au reste du monde et à ses remous.
Il me semble important de préserver cette curiosité 'indépendante', sans autre ambition qu'elle même.
Elle me semble salutaire, garante d'une liberté de pensée, d'une évolution de notre conception du monde ...
Ou bien est-il de leur responsabilité de mesurer les implications éthiques de leurs travaux, de dialoguer avec les citoyens à ce sujet ?
Pour autant, cette liberté qui me semble importante, ne retire en rien la responsabilité du scientifique, mais qui à mon sens relève plus d'une responsabilité de chaque citoyen en situation de connaitre et/ou comprendre ce qui n'est pas à un moment donné connu et/ou compris par le plus grand nombre.
Pour moi, les deux questions ne sont pas opposables, elles sont complémentaires, et répondre par l'affirmative à la première n'a pas pour implication de nier la seconde.