Le cri d’alarme des chasseurs du Lot-et-Garonne face à l’Europe : sauver la chasse à l’alouette

La tradition séculaire de la chasse à l'alouette est sur le point de s'envoler.

Cris et révoltes : le futur incertain de la chasse à l’alouette #

Lors d’une rencontre majeure, Laurent Vicini, président des chasseurs du Lot-et-Garonne, a tiré la sonnette d’alarme. Devant une assemblée de plus de 700 adhérents, il a exprimé ses craintes face aux menaces immédiates planant sur cette pratique ancestrale.

Le cœur lourd, Vicini a relaté son voyage à Paris où, au Conseil d’État, il s’est heurté à une réalité sombre. Les défenseurs de cette chasse se heurtent à des oppositions farouches, notamment de la part de l’association de protection des animaux One Voice et de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). La désillusion était palpable : l’État, censé être un allié, n’a pas apporté le soutien escompté, laissant la tradition dans une impasse.

L’enjeu européen : une bataille culturelle #

Face à l’adversité, la décision est prise de porter le combat au-delà des frontières nationales. Vicini et ses partisans envisagent une démarche ambitieuse : interpeller l’Europe pour une révision des arrêtés, espérant ainsi sauvegarder ce pan de leur patrimoine. L’assistance, bien que secouée par les nouvelles, a semblé rallier cet appel, témoignant d’une solidarité inébranlable.

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La directive oiseaux de 1979, point d’achoppement principal, stipule la chasse par fusil comme seule alternative acceptable. Or, pour les défenseurs de la tradition, cette pratique limite la mortalité naturelle à un pourcentage bien moindre que la chasse au fusil. Ce n’est pas seulement la chasse à l’alouette qui est menacée, mais toute une culture, incluant la chasse aux palombes et celle au chien courant.

Un soutien local sans faille face à l’adversité #

Dans cette lutte, les chasseurs ne sont pas seuls. Le maire d’Agen, Jean Dionis, et d’autres figures politiques locales ont exprimé un soutien ferme. Ils voient dans cette affaire plus qu’un simple débat sur une méthode de chasse : c’est un enjeu culturel et identitaire, reflétant un art de vivre propre au Lot-et-Garonne.

De la députée Hélène Laporte à la sénatrice Christine Bonfanti-Dossat, sans oublier le président de la chambre d’agriculture, Serge Bousquet-Cassagne, tous ont pris la parole, insufflant espoir et détermination dans le cœur des chasseurs. La bataille, bien que rude, se veut être un cri unificateur pour sauver non seulement une tradition mais toute une identité régionale.

Les efforts pour la défense de la chasse à l’alouette incluent :

  • La révision des arrêtés au niveau européen.
  • Le soutien des élus locaux et nationaux.
  • L’engagement communautaire des chasseurs et agriculteurs.
  • La sensibilisation sur l’importance culturelle de la tradition.

FAQ:

  • Qu’est-ce que la chasse à l’alouette ?
    C’est une méthode de chasse traditionnelle pratiquée dans certaines régions de France, comprenant le Lot-et-Garonne.
  • Pourquoi cette tradition est-elle menacée ?
    De nouvelles régulations et la pression d’associations de protection des animaux mettent en péril la continuité de cette pratique.
  • Quel est l’enjeu de porter cette bataille au niveau européen ?
    Cela permettrait de réexaminer et potentiellement réviser les arrêtés qui réglementent cette pratique, en tenant compte de son importance culturelle et historique.
  • Comment les chasseurs locaux réagissent-ils ?
    Ils se mobilisent en manifestant leur volonté de lutter pour préserver leur tradition, avec le soutien des élus et de la communauté.
  • Y a-t-il un espoir de sauvegarder la chasse à l’alouette ?
    Oui, grâce à l’union des chasseurs, le soutien politique et la mobilisation au niveau européen, il y demeure un espoir tangible.

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