Découvrez la montée des tensions entre Israël et le Hezbollah : une chronologie des événements qui ont secoué le Liban

Le 7 avril, l'armée israélienne annonce une "nouvelle phase" de ses préparatifs pour la guerre à sa frontière avec le Liban, en réponse à l'intensification des échanges de tirs avec le Hezbollah.

Le tournant de la guerre #

Elle déclare être prête à « convoquer et équiper tous les soldats nécessaires en quelques heures » pour des missions défensives et offensives.

Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre, les affrontements entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais sont devenus quotidiens. Le Hezbollah, qui se présente comme un allié du mouvement islamiste palestinien, attaque des positions militaires israéliennes près de la frontière, entraînant des représailles israéliennes de plus en plus profondes sur le territoire libanais.

Conséquences tragiques #

Les violences transfrontalières ont fait près de 360 morts au Liban en à peine six mois, dont la majorité étaient des combattants du Hezbollah mais aussi 70 civils. En Israël, 18 personnes ont été tuées, dont dix soldats et huit civils. Ces affrontements ont également provoqué la fuite de dizaines de milliers de personnes de chaque côté de la frontière.

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Le 8 octobre, le Hezbollah libanais a lancé des roquettes sur des positions israéliennes, entraînant une riposte de l’armée israélienne par des bombardements près de la frontière. Le 13 octobre, des frappes israéliennes ont visé des journalistes au Liban du Sud, tuant Issam Abdallah, qui travaillait pour Reuters, et blessant trois autres journalistes.

  • 15 octobre : l’armée israélienne interdit l’accès à la zone s’étendant jusqu’à 4 kilomètres de la frontière libano-israélienne.
  • 3 novembre : le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’exprime pour la première fois depuis le début du conflit.
  • 21 novembre : les journalistes Farah Omar et Rabih Maamari sont tués dans une frappe israélienne.

Escalade des violences #

Le 2 janvier, le numéro deux du Hamas, Saleh Al Arouri, est tué dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, tuant également six autres personnes. Le lendemain, Hassan Nasrallah menace Israël d’un « conflit sans limites ».

Le 14 février, le Hezbollah envoie une salve de roquettes sur une base de l’armée dans le nord d’Israël, tuant un soldat et en blessant huit autres. En représailles, l’armée israélienne vise un bâtiment résidentiel à Nabatiyé, tuant huit personnes, dont sept d’une même famille.

Expansion territoriale #

Le 19 février, l’aviation israélienne frappe la ville de Ghaziyé près de Saïda, à 40 km de Beyrouth, visant deux entrepôts d’armes du Hezbollah. C’est la première fois qu’un bombardement a lieu aussi au nord de la frontière.

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Le 26 février, Israël bombarde la région de Baalbek pour la première fois et tue deux combattants du Hezbollah. L’armée israélienne mène de nombreuses autres frappes dans la plaine de la Beqaa les semaines suivantes. Fin mars, elle frappe le Hermel, tout au nord du Liban, à la frontière syrienne.

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