Les suspects de l’attentat de Moscou : des aveux controversés révèlent des liens présumés avec l’Ukraine

Le 22 mars dernier, la salle de concert du Crocus City Hall à Moscou a été la cible d'une attaque terroriste.

Les étranges aveux des suspects de l’attentat #

Les quatre principaux suspects, qui ont plus tard été capturés, ont récemment fait des aveux troublants lors d’un interrogatoire filmé diffusé par la télévision publique russe. Ces individus, identifiés comme Dalerdzhon Mirzoyev, Saidakrami Rachabalizoda, Muhammadsobir Fayzov et Shamsidin Fariduni, ont tous déclaré avoir des liens avec l’Ukraine.

Interrogés par les services secrets russes, les suspects ont déclaré qu’après l’attaque, ils prévoyaient de se rendre à Kiev, en Ukraine. L’un d’eux, Dalerdzhon Mirzoyev, semblait confus lorsqu’il a révélé ce plan.

Un mystérieux commanditaire nommé Saifullo #

Selon les suspects, ils auraient reçu des instructions d’un certain « Saifullo ». Ils ont affirmé que « Saifullo a dit que nous devions nous rendre en Ukraine, à Kiev. Là-bas, nous aurions reçu chacun un million de roubles (un peu moins de 10 000 euros) ».

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Ils ont ensuite déclaré que Saifullo leur avait confirmé que des complices les attendaient près de la frontière avec l’Ukraine pour les aider à entrer dans le pays. Une fois sur place, ils devaient re-contacter Saifullo, a déclaré Shamsidin Fariduni, le quatrième suspect.

Des aveux sous contrainte ? #

Les suspects, tous originaires du Tadjikistan, ne sont pas tous des locuteurs natifs du russe, mais ont néanmoins fait leurs aveux dans cette langue. Cela, ainsi que leur état physique lorsqu’ils ont été présentés au tribunal, a soulevé des questions quant à la possibilité que ces « aveux » aient été obtenus sous contrainte.

Le 24 mars dernier, leur apparence physique lorsqu’ils ont été présentés au tribunal était déplorable. Leurs visages tuméfiés, un gros bandage à l’oreille de l’un des suspects et du plastique autour du cou d’un autre indiquaient clairement un traitement brutal.

Le groupe État islamique au Khorassan revendique l’attaque #

Peu de temps après l’attentat, le groupe terroriste État islamique au Khorassan a revendiqué la responsabilité de l’attaque au Crocus City Hall à Moscou. Cependant, le conseiller présidentiel ukrainien Mikhaïlo Podoliak a déclaré que l’Ukraine n’avait rien à voir avec l’attentat, affirmant que « l’Ukraine n’est évidemment pas impliquée dans cette attaque terroriste ».

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La vérité derrière ces aveux controversés et les liens présumés avec l’Ukraine restent flous. Les enquêtes se poursuivent pour démêler les fils de cette affaire complexe.

  • Les suspects de l’attentat de Moscou ont « avoué » avoir des liens avec l’Ukraine.
  • Les suspects ont déclaré avoir reçu des instructions d’un certain « Saifullo ».
  • Les suspects ont été présentés au tribunal dans un état physique déplorable, soulevant des questions sur la validité de leurs aveux.
  • Le groupe terroriste État islamique au Khorassan a revendiqué l’attentat au Crocus City Hall à Moscou.
  • L’Ukraine a nié toute implication dans l’attentat.

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