Un crime d’horreur, pas un crime d’honneur #
« Il n’y a pas de crime d’honneur, il n’y a que des crimes d’horreur », a-t-il déclaré, refusant l’idée du « crime d’honneur » qui avait été évoquée comme possible motif du meurtre.
Le procureur d’Évry, Grégoire Dulin, avait indiqué que deux frères, impliqués dans l’affaire, auraient appris que « leur sœur correspondait avec des personnes de son âge sur des sujets relatifs à la sexualité ». Ils auraient alors commis le crime pour protéger leur réputation et celle de leur famille.
Les conséquences légales du crime #
Le garde des Sceaux a également souligné les conséquences légales potentielles pour les auteurs du crime. Si les auteurs sont majeurs, ils encourent la réclusion à perpétuité. Si les auteurs sont mineurs, la peine maximale est de 20 ans. C’est une déclaration forte de la part du ministre, qui rappelle la gravité du crime commis et les conséquences potentiellement énormes pour les auteurs.
À lire Comment choisir la coupe de cheveux parfaite pour femme ?
Eric Dupond-Moretti a également annoncé que des renforts sont attendus pour la « justice essonnienne », sans donner plus de détails sur la nature de ces renforts.
La responsabilité des parents #
Au-delà des conséquences pour les auteurs du crime, Eric Dupond-Moretti a également profité de l’occasion pour rappeler la responsabilité des parents. Il a déclaré que « 300 parents ont déjà été condamnés depuis la mise en place de cette responsabilité parentale par le gouvernement ».
En dépit de ces mesures, la délinquance est en hausse, comme en témoigne l’augmentation de 40% du taux de délinquance depuis le premier trimestre 2023.
Pour conclure, le ministre a rappelé que « la délinquance est l’affaire de toutes et de tous. Oui, c’est une lutte collective, oui, ça nous implique tous, les parents en particulier ».
À lire Découverte des alternatives à la farine traditionnelle : vers une cuisine sans gluten
Approfondissons quelques points soulevés par le discours de Dupond-Moretti :
- La notion de « crime d’honneur » : un terme controversé qui a suscité de nombreux débats
- L’implication des parents dans la prévention de la délinquance juvénile
- L’augmentation du taux de délinquance et les mesures prises par le gouvernement pour y faire face