Un retour inattendu #
Cette décision intervient suite à l’annulation de la décision de la Commission électorale de l’exclure du scrutin par le tribunal électoral.
Les Sud-Africains se préparent à voter le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui choisira ensuite le prochain président. Malgré les premiers obstacles rencontrés par Zuma, son parti a réussi à révoquer la décision invalidant sa candidature.
Un parti radical et une lutte contre le pouvoir en place #
Candidat de l’Umkhonto We Sizwe (MK), un petit parti radical récemment créé, Zuma est bien décidé à secouer le paysage politique sud-africain. Ancien pilier du Congrès national africain (ANC), qui a été au pouvoir pendant 30 ans, Zuma avait surpris tout le monde en décembre en annonçant son soutien au MK.
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L’ANC, empêtré dans les scandales et tenu responsable d’une économie plombée par un chômage endémique et une pauvreté croissante, craint de perdre pour la première fois sa majorité parlementaire. Ce qui pourrait les contraindre à former un gouvernement de coalition.
- Zuma, condamné à 15 mois de prison pour outrage en 2021.
- Réhabilité en tant que candidat par le tribunal électoral.
- Porte-parole du petit parti radical Umkhonto We Sizwe (MK).
Un paysage politique en tension #
La tension monte entre l’ANC et le MK depuis le début de la campagne. La justice a même rejeté fin mars une requête de l’ANC demandant que le MK soit rayé des listes des partis enregistrés pour le scrutin. Une autre requête de l’ANC est toujours en attente, demandant cette fois que le MK change de nom et de logo.
Les autorités ont récemment appelé au calme, craignant de possibles troubles. Des membres du MK ont promis sur les réseaux sociaux « l’anarchie dans le pays » et « des émeutes comme jamais vues » si la justice mettait des barrières au MK avant les élections. L’incarcération de Zuma en 2021 avait déjà provoqué une vague d’émeutes et de pillages sans précédent en Afrique du Sud, faisant plus de 350 morts.
Des sondages préoccupants pour l’ANC #
Selon les sondages, l’ANC pourrait plonger aux alentours des 40% dans les urnes, tandis que le premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), pourrait passer les 30% et le MK atteindre plus de 10%. Les listes définitives des candidats doivent être publiées mercredi.
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Les soutiens de Zuma restent optimistes. L’une des filles de l’ancien chef d’Etat, Duduzile Zuma-Sambudla, a posté mardi sur les réseaux sociaux une photo de son père avec un sourire énigmatique, affirmant triomphalement que « Le président Zuma figurera sur les bulletins de vote ».
