Pierre Niney : une exploration fascinante de son rôle inconfortable et comique dans la série « Fiasco »

Imaginez un réalisateur novice, accablé par un tournage chaotique, maniant l'humour déconcertant à la perfection.

Plongée dans l’humour grinçant de « Fiasco » #

C’est l’image que Pierre Niney dessine dans la série « Fiasco ». C’est un documentaire parodique dans le style de « The Office », cocréé avec Igor Gotesman, le cerveau derrière « Family Business ».

Attendue pour le 30 avril sur Netflix, la série de sept épisodes de 35 minutes suit l’effroyable descente aux enfers de Raphaël Valande, un garçon sans charisme à la barre de son tout premier film, une fresque épique traversant les époques de la préhistoire au débarquement en passant par les Vikings. Un hommage à sa grand-mère résistante, mais dès le premier jour sur le plateau, les problèmes s’accumulent, donnant l’impression que quelqu’un sabote secrètement le projet.

Pierre Niney, plus « loser » que « magnifique » #

L’acteur Pierre Niney, lauréat d’un César en 2015 pour « Yves Saint Laurent », s’est réjoui de cette expérience, affirmant qu’il s’agissait de sa première occasion de déployer toutes les nuances d’un personnage aussi inconfortable. Il s’est transformé en un « loser magnifique », accentuant plus le côté « loser » que « magnifique ».

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Il a pris du poids, a enfilé un « petit duffle coat » pour accentuer le malaise de son personnage, et a adopté une voix « un peu plus haute » pour transmettre la « fébrilité » de son personnage. C’est un changement radical par rapport au réalisateur tyrannique qu’il a interprété l’année précédente dans « Le livre des solutions » de Michel Gondry.

Une comédie atypique appréciée #

« Fiasco » met en scène un casting prestigieux (François Civil, Géraldine Nakache, Vincent Cassel…) et s’appuie sur « différents types d’humour », notamment le « cringe », un humour qui vous fait vous recroqueviller dans votre fauteuil en vous demandant « mais qu’est-ce qu’il fait ? ». C’est un type d’humour très apprécié, surtout par les Anglais, comme dans la comédie de bureau « The Office » de Ricky Gervais, qui a popularisé le genre du mockumentaire, repris par « Fiasco ».

Malgré la difficulté de vendre une comédie atypique à un diffuseur, le duo a pu profiter de l’expérience de Igor Gotesman avec « Family Business ». Cette série, où Jonathan Cohen et Gérard Darmon jouent des bouchers cashers devenus trafiquants de cannabis, a été un succès sur Netflix et a donc été un « gage de confiance » pour la plateforme.

Entre autres, la série « Fiasco » met en lumière :

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  • Le processus de tournage d’un film
  • Les défis rencontrés par un réalisateur novice
  • Les dynamiques de pouvoir sur un plateau de tournage
  • L’humour inconfortable et la comédie parodique

Le tournage de la série a duré environ « soixante jours », permettant au duo de « prendre leur temps » pour « aller loin » dans la comédie, d’improviser et de réécrire des blagues. C’est un changement important par rapport à la première saison de « Family Business », qui a duré seulement 36 jours.

Ils ont choisi un plateau de cinéma comme terrain de jeu, explorant les relations de pouvoir sur un plateau de tournage et la hiérarchie d’un lieu de travail. C’est un aperçu fascinant de l’envers du décor, une chance pour le public de découvrir ce qu’ils connaissent et d’explorer des aspects de l’industrie cinématographique rarement abordés dans d’autres séries.

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