Des bikers français rebelles face à la nouvelle réglementation de contrôle technique : pourquoi cette résistance s’intensifie-t-elle ?

La France est en effervescence alors que le contrôle technique pour les deux-roues, en gestation depuis plus d'une décennie, devient obligatoire à partir du 15 avril.

La résistance des motards à la nouvelle réglementation #

Cependant, cette obligation ne semble pas être bien accueillie par les motards. De nombreux centres de contrôle, y compris des entreprises bien établies telles que Dekra et Autosur, restent silencieux sur le sujet, ce qui souligne la tension palpable qui entoure cette nouvelle loi.

Les motards expriment ouvertement leur refus de se conformer à cette nouvelle règle. Ils croient fermement que l’entretien de leur véhicule est la clé de leur sécurité et non un contrôle technique obligatoire. Ils voient cette nouvelle réglementation comme un moyen pour l’État et les entreprises de faire plus d’argent sur leur dos. Une telle rébellion soulève la question : pourquoi cette résistance s’intensifie-t-elle ?

Le boycott organisé par les motards #

Face à cette nouvelle réglementation, la Fédération française des motards en colère (FFMC) a pris des mesures pour protester et boycotter les centres de contrôle technique. Ils ont créé un site internet et un hashtag, #balancetoncentre, et encouragent les autres motards à faire de même. Ils ont même publié un guide juridique du boycott sur leur site, incitant les bikers à ne plus utiliser les centres de contrôle technique qui proposent le CT2RM.

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En plus du boycott organisé, les motards prévoient également de manifester à travers le pays. Ils espèrent mettre une pression suffisante sur les centres de contrôle pour les dissuader de proposer le CT2RM. Certains centres ont déjà ressenti cette pression et ont décidé de ne pas offrir le service, de peur des réactions négatives de la communauté des motards.

Les arguments de la FFMC #

La FFMC soutient que les arguments de sécurité et d’environnement présentés en faveur du contrôle technique obligatoire ne sont pas valides. Ils citent des statistiques selon lesquelles l’état du véhicule n’est responsable que de 0,3% des accidents de deux-roues. De plus, ils affirment que le contrôle technique ne résoudra pas les problèmes de bruit et de pollution. Au lieu de cela, ils croient que des efforts de sensibilisation et d’éducation, comme leur initiative YesChicane à Lyon, sont plus efficaces.

En fin de compte, la résistance des motards français à la nouvelle réglementation de contrôle technique soulève des questions importantes sur la validité et l’efficacité de cette loi. Alors que le débat continue, il est clair que la communauté des motards est déterminée à se battre pour ses droits et sa liberté.

  • La nouvelle réglementation du contrôle technique pour les deux-roues est entrée en vigueur le 15 avril.
  • Les motards français sont fortement opposés à cette nouvelle loi.
  • La FFMC a organisé un boycott et des manifestations pour protester contre cette réglementation.
  • Les bikers soutiennent que l’entretien régulier des véhicules est plus important que le contrôle technique obligatoire.
  • La FFMC conteste les arguments de sécurité et d’environnement en faveur du contrôle technique.

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