Une réforme qui fait débat #
Les syndicats de ces derniers dénoncent une absence de concertation. Certains vont jusqu’à parler de dégradation du système de santé.
Le Premier ministre a dévoilé une série de mesures visant à fluidifier l’accès aux soins. Les pharmaciens, par exemple, pourront prescrire des antibiotiques pour certaines affections, et les opticiens seront autorisés à adapter les verres sans consultation préalable chez un ophtalmologue.
Une réforme bien accueillie par certains #
Si les médecins généralistes sont très critiques vis-à-vis de ces mesures, ce n’est pas le cas de tous les professionnels de santé. Le syndicat national des ophtalmos, par exemple, a accueilli favorablement cette réforme. Son président, Vincent Dedes, s’est réjoui de cette « approche collaborative » tout en rappelant l’importance de préserver la place centrale de l’ophtalmologue dans le parcours de soins.
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Toutefois, pour les médecins généralistes, les annonces du gouvernement sont loin de répondre à leurs attentes. Ils dénoncent des propositions qui relèvent davantage de « l’affichage politique » que de solutions réelles pour améliorer leur exercice professionnel.
Des mesures démagogiques et dangereuses ? #
Le syndicat de médecins généralistes MG France a quant à lui exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux. Selon lui, ces mesures sont « illusoire », « démagogiques » et parfois même « dangereuses ». Il soulève notamment la difficulté pour un patient dans un désert médical de trouver un spécialiste plus facilement qu’un médecin généraliste.
Le docteur Hermann Neuffer, médecin généraliste à Bordeaux, critique également ces annonces. Il déplore la remise en question de la coordination, qui est selon lui « le cœur de la profession ». Il craint également que ces mesures ne favorisent le « nomadisme médical », coûteux pour la Sécurité Sociale.
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Les pharmaciens pourront prescrire des antibiotiques pour les angines et les cystites.
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Les opticiens pourront adapter les verres sans passer par la case ophtalmologue.
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Chacun pourra prendre rendez-vous chez un spécialiste sans passer par la case médecin généraliste.
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Les rendez-vous médicaux non honorés seront désormais taxés de 5 euros.