Élargissement de l’enquête sur les abus sexuels dans le secteur culturel : la mode, l’audiovisuel et la publicité dans le viseur

Le champ d'action de la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée se voit élargi pour englober les violations sexuelles et sexistes dans divers secteurs.

Une commission d’enquête élargie #

Cela inclut non seulement le cinéma, mais aussi l’audiovisuel, la publicité, la mode et le spectacle vivant. Un accent particulier est mis sur les cas touchant aussi bien les mineurs que les majeurs.

Cette décision a été prise à l’initiative de la députée Francesca Pasquini, qui a soumis le 14 mars une proposition de résolution pour la création d’une commission d’enquête. Son objectif est d’évaluer la situation des mineurs opérant dans les industries mentionnées, d’identifier les mécanismes et les failles qui pourraient permettre des abus et de formuler des recommandations.

L’implication de l’actrice Judith Godrèche #

La création de cette commission d’enquête est en partie due à l’actrice Judith Godrèche. Figure de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants dans le secteur cinématographique, elle a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des faits remontant à son adolescence. En réponse à ces accusations, une enquête préliminaire a été ouverte à Paris.

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La proposition de résolution de Francesca Pasquini, soutenue par 75 parlementaires de neuf groupes politiques différents, sera examinée en session plénière le 2 mai. L’élargissement de l’enquête à d’autres secteurs culturels et créatifs répond à une demande croissante de transparence et de justice dans ces industries.

Les implications de l’élargissement #

L’extension du champ d’investigation de cette commission est une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. En enquêtant sur les situations dans le cinéma, le spectacle vivant, la mode, l’audiovisuel et la publicité, la commission souhaite mettre en lumière les abus qui peuvent avoir lieu au sein de ces industries.

En outre, en se concentrant aussi bien sur les mineurs que sur les majeurs, la commission reconnaît que les violences sexuelles et sexistes ne sont pas limitées à un certain groupe d’âge. De plus, en incluant les formations et les établissements préparant aux métiers exercés, l’enquête s’attaque aux structures qui permettent et perpétuent ces violences.

Dans le cadre de cette enquête, voici certaines des principales questions à aborder :

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  • Quelle est l’ampleur des violences sexuelles et sexistes dans ces industries ?
  • Quels mécanismes et défaillances permettent ces abus ?
  • Quelles mesures peuvent être prises pour prévenir et combattre ces violences ?

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