Une nouvelle ère pour la sûreté nucléaire en France : fusion de l’ASN et de l’IRSN malgré les contestations

La fusion entre l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a été adoptée par l'Assemblée nationale.

Une fusion controversée #

Ce vote de mardi soir est crucial pour l’avenir de la sûreté nucléaire en France.

Cette réforme, qui a suscité une vive polémique, a franchi une étape importante sur le plan parlementaire. Malgré les contestations qui ont émergé de tous les horizons, la réforme a reçu un vote favorable à l’Assemblée nationale, laissant présager une adoption définitive au Sénat.

Le vote décisif de l’Assemblée nationale #

La fusion de l’ASN et de l’IRSN a été validée par une majorité de 340 voix contre 173. Le camp présidentiel, la droite et le Rassemblement national ont apporté leur soutien, bien que ce dernier se soit opposé à la fusion lors de la première lecture le mois précédent.

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Les détracteurs de la réforme mettent en garde contre une possible désorganisation du système et une remise en question de l’indépendance des décisions de la future entité unique. Cependant, malgré ces préoccupations, le vote final du Sénat semble presque certain.

Les enjeux de la fusion #

La fusion prévoit la création d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) en 2025. Le gouvernement estime que cette fusion permettra de fluidifier le secteur en réduisant les délais d’expertise et d’autorisation d’installations.

Mais de nombreux experts et associations mettent en garde contre les risques liés à la réforme. Ils s’inquiètent notamment d’une possible perte d’indépendance des experts et de transparence. Le projet a également suscité la colère des syndicats des deux entités.

Voici une liste des principales préoccupations soulevées par les opposants à la fusion :

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  • Perte potentielle d’indépendance des experts
  • Manque de transparence
  • Désorganisation du système
  • Doute sur l’indépendance des décisions de la future entité unique

Malgré ces préoccupations, le gouvernement reste résolu à mener à bien cette réforme. Selon le ministre de l’Industrie, cette réforme permettra de « répondre dans les meilleures conditions aux défis de la relance de la filière nucléaire et de donner les moyens de faire face aux défis industriels et énergétiques sans précédent qui se présentent à nous ».

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