Expulsion des occupants des bidonvilles #
Les habitants, principalement des Bulgares, ont été forcés de se déplacer temporairement à quelques centaines de mètres, créant un désordre dans la vie des riverains du quartier. Un des habitants du bidonville témoigne de leur désarroi : « Les flics ne nous lâchent pas. Ils viennent sans arrêt ici. On veut seulement un lieu propre pour poser nos caravanes et nos voitures. »
La police a finalement réussi à déplacer ces personnes en milieu d’après-midi. Les familles, comprenant des enfants en bas âge, ont fait leurs bagages et quitté les lieux. Les témoignages des habitants du bidonville montrent qu’ils se sentent traités comme des bêtes. Cette situation soulève des questions quant au traitement des personnes vivant dans des conditions précaires.
Conséquences pour les riverains #
L’évacuation des bidonvilles n’a pas été sans conséquences pour les riverains. Les habitants du quartier ont dû faire face à une augmentation du bruit, des bagarres et même des aboiements de chiens jour et nuit. Margaux, une résidente locale, décrit la situation comme un enfer. Elle confie : « Quand ils arrivaient en voiture, ils poussaient la musique à fond. Il y a eu aussi des bagarres entre eux. Mais le pire, c’étaient leurs chiens, de gros malinois. Ils aboyaient sans cesse, jour et nuit. »
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Les riverains étaient également préoccupés par la sécurité des enfants fréquentant les deux crèches situées à proximité du campement illégal. Certains d’entre eux ont exprimé leur peur de voir ces personnes débarquer dans leur quartier. Cependant, la directrice de l’une des crèches a déclaré qu’il n’y avait eu aucun incident avec les occupants du rond-point.
Impact sur les riverains de longue durée #
Quelques riverains ont dû cohabiter pendant dix mois avec ces voisins encombrants. C., un retraité de la SNCF, raconte comment la situation est devenue un cauchemar quotidien pour lui et sa famille. « Il faisait sans arrêt brûler des trucs. Avec les vents dominants, il y avait sans arrêt une fumée noire qui se rabattait sur nous. Et il y avait aussi le bruit. Surtout la nuit, parce que la journée, ils dormaient. »
Le démantèlement des bidonvilles a certes permis de mettre fin à une situation précaire pour les occupants, mais il a également engendré des problèmes pour les riverains. Ces derniers ont dû subir les conséquences de ce déplacement forcé, notamment en termes de bruit, de sécurité et de pollution.
Voici une liste des conséquences pour les riverains :
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- Augmentation du bruit et des nuisances nocturnes
- Insécurité ressentie, notamment en ce qui concerne les enfants
- Pollution due à la fumée et aux déchets