Un engagement du président Macron #
Elle concerne l’accompagnement des malades en fin de vie. Il s’agit d’une promesse faite par le président Macron lors de son second mandat, s’engageant à modifier la législation sur ce sujet délicat.
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Ce projet, préparé de longue date, donne enfin suite à la parole présidentielle. Il soulève néanmoins des questions et des inquiétudes, notamment sur le pouvoir d’appréciation laissé aux professionnels de santé.
Les modalités du droit à mourir #
L’une des conditions majeures pour qu’un patient puisse demander à être aidé pour mettre fin à sa vie est que son pronostic vital soit engagé à court ou à moyen terme. C’est ensuite au médecin, après une procédure pouvant durer jusqu’à 15 jours, de prendre la décision finale. Un processus qui doit impliquer la consultation d’autres professionnels de santé.
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Si cette réforme est perçue comme un équilibre, instaurant un « modèle français » de la fin de vie, elle ne satisfait ni les détracteurs ni les défenseurs de la légalisation de l’aide au suicide ou de l’euthanasie.
Le dilemme des soins palliatifs #
Face à ce projet, certains mettent en avant l’importance des soins palliatifs. Ils estiment qu’avant de donner le choix aux patients de mettre fin à leurs jours, il serait nécessaire de développer ces soins, encore trop peu accessibles en France. L’enjeu est d’éviter que des patients demandent à mourir par désespoir, faute de prise en charge adaptée à leurs derniers jours.
En parallèle du projet de loi, une « stratégie décennale » des soins palliatifs sera présentée. Elle prévoit une augmentation progressive des dépenses publiques dans ce domaine, avec un objectif de 2,7 milliards d’euros annuels d’ici 2034, contre 1,6 milliard actuellement.
Les opinions divergent sur ce projet de loi :
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- Certains voient une dérive majeure, notamment parmi les groupes religieux et les professionnels de santé.
- D’autres, bien que critiquant des conditions trop restrictives, sont soulagés de voir enfin un texte sur ce sujet, craignant qu’il ne soit abandonné.
Le texte va maintenant être examiné par les députés à partir de la fin mai. Ce n’est que le début d’un long processus parlementaire qui pourrait durer jusqu’à deux ans avant l’adoption d’une loi définitive.
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