Une découverte imprévue #
Cette femme, qui préfère la solitude et le calme de la nature au bruit et à l’agitation de la ville, s’est retrouvée au cœur d’une affaire vieille de plusieurs années.
Le 30 mars, lors d’une de ses randonnées, la sexagénaire a découvert un crâne d’enfant, tout blanc, propre et avec seulement les dents supérieures. Elle savait immédiatement que c’était Emile, un petit garçon disparu mystérieusement quelques années plus tôt.
Un acte de courage #
La retraitée, malgré la peur et le dégoût, a décidé de ramener le crâne à la maison. Pour cela, elle a utilisé deux sacs plastiques, technique qu’elle utilise habituellement pour garder ses pieds au sec lorsqu’elle traverse des flaques ou de la neige. Elle a passé un sac de chaque côté pour ne pas toucher directement le crâne.
Avant de quitter les lieux, elle a placé un grand sapin tombé comme marque pour que les autorités puissent retrouver l’endroit exact. Elle a porté l’ossement « à bout de bras sans sentir la forme toucher son corps », terrifiée par ce qu’elle venait de trouver.
Le rôle involontaire d’une héroïne #
De retour à la maison, la randonneuse a immédiatement appelé les gendarmes. Elle a laissé le crâne sur sa terrasse, prête à aider les autorités dans leurs enquêtes. Elle a passé neuf longues heures avec eux, leur montrant l’endroit de la découverte et répondant à leurs questions.
Malgré l’impact psychologique de cette découverte, la retraitée se porte bien. Elle n’a pas été suspectée d’être impliquée dans l’affaire et n’a jamais été placée en garde à vue. Cependant, depuis cet événement, elle n’a pas pu se résoudre à retourner se promener, déclarant qu’elle avait besoin de temps pour « digérer tout ça ».
La liste des événements de cette journée troublante est comme suit :
- La découverte du crâne lors d’une promenade
- Le transport du crâne à la maison à l’aide de sacs plastiques
- Le signalement aux autorités
- La longue audition avec les gendarmes
- Le choc émotionnel post-découverte
