Le compte à rebours pour la baignade dans la Seine et la Marne #
Cette initiative, qui s’inscrit dans la continuité des efforts pour la reconquête du fleuve et de ses berges, transforme la relation entre la ville et l’eau.
Elle ouvre des possibilités pour de nouvelles activités de loisirs dans une métropole où l’eau visible et les sites de baignade sont rares. Dans ce cadre, 32 sites ont été recensés dans 26 communes, selon un recensement effectué par l’Agence parisienne d’urbanisme (APUR).
Des sites de baignade prometteurs dans le Val-de-Marne #
14 sites sont localisés dans le Val-de-Marne, dont la moitié longe la Marne. Des communes comme Saint-Maur-des-Fossés, en pointe depuis plusieurs années sur la question de la baignabilité, envisagent l’ouverture dès cet été. Au Perreux-sur-Marne, l’implantation d’un site de baignade à proximité de la passerelle de Bry est envisagée.
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D’autres communes comme Nogent-sur-Marne envisagent d’offrir à ses habitants la possibilité de se baigner près des quais Yvette Horner autour d’un pôle de loisirs sportif d’ici 2026. Des projets sont également en cours à Maisons-Alfort, Saint-Maurice, Champigny-sur-Marne et Joinville-le-Pont.
- Saint-Maur-des-Fossés
- Le Perreux-sur-Marne
- Nogent-sur-Marne
- Maisons-Alfort
- Saint-Maurice
- Champigny-sur-Marne
- Joinville-le-Pont
Des efforts pour garantir la qualité de l’eau #
Le Département du Val-de-Marne s’engage pour le retour de la baignabilité en investissant 150 millions d’euros pour l’assainissement des eaux pluviales et des eaux usées. Il vise à garantir une qualité de l’eau et rendre baignable la Seine et la Marne dès 2024.
Quant à l’Essonne, elle envisage également l’ouverture de quatre à cinq sites de baignade, au Coudray-Monceau, à Corbeil-Essonnes, Etiolles, Ris-Orangis. À Viry-Chatillon, l’étang des Noues de la Seine pourrait accueillir des baigneurs autour d’un pôle de sports nautiques et de loisirs à horizon 2027.
Des préoccupations sur la qualité de l’eau de la Seine #
Malgré l’enthousiasme pour ces projets, des préoccupations persistent quant à la qualité de l’eau de la Seine. Une récente étude a mis en garde contre l’état « alarmant » des eaux de la Seine. Les analyses montrent des concentrations en E. coli et en entérocoques supérieures aux normes.
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Cependant, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, s’est dite confiante dans l’objectif de réduire de 75% la pollution bactériologique de la Seine. Elle a affirmé sa confiance dans le plan d’action piloté par le préfet d’Ile-de-France, un plan sur lequel ils travaillent depuis trois ans.
