Préférence européenne pour revitaliser l’industrie #
L’initiative vise à imposer une part significative de produits fabriqués en Europe dans divers secteurs. Cette démarche est vue comme un moyen d’améliorer la position concurrentielle de l’industrie européenne face à des géants comme la Chine.
À l’ère de la mondialisation et du libre-échange, Bruno Le Maire se lance dans une offensive contre les normes européennes qu’il juge anti-compétitives. Son objectif ? Accorder la priorité aux entreprises européennes lors de l’attribution des marchés publics. Il plaide pour une refonte des règles de l’Union européenne en la matière, particulièrement en ce qui concerne la relation commerciale avec la Chine. Il propose d’augmenter la proportion de produits ‘made in Europe’ dans les appels d’offres, avec des seuils de 40 à 60 % de contenu européen.
La balance commerciale en jeu #
La balance commerciale de l’Union Européenne avec la Chine s’est considérablement dégradée au cours de la dernière décennie. Le déficit commercial est passé de 100 milliards à 300 milliards d’euros en seulement 10 ans. Le Maire considère que l’augmentation du quota de produits ‘made in Europe’ pourrait être une solution viable à ce problème.
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L’idée n’est pas de fermer les portes au commerce international, mais de rétablir un certain équilibre. En introduisant des critères de qualité et environnementaux rigoureux pour les produits étrangers, la stratégie de Bruno Le Maire est claire : rendre à l’industrie européenne les moyens de rivaliser avec l’industrie chinoise.
Un point de discorde avec l’Allemagne #
Cependant, cette proposition ne fait pas l’unanimité. Lors d’une récente réunion à Paris réunissant les géants industriels de l’Europe, des divergences de vue ont été mises en lumière, particulièrement avec l’Allemagne. Berlin craint des représailles commerciales de la part de la Chine, son principal partenaire commercial.
Malgré ces craintes, Bruno Le Maire n’a pas l’intention de céder. Il propose de simplifier les règles européennes et d’assouplir certaines normes qui entravent la compétitivité des entreprises de l’Union. Les discussions avec les partenaires européens sont prévues pour se poursuivre.
Voici quelques points clés de la proposition de Bruno Le Maire :
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- Imposer une part significative de produits ‘made in Europe’ dans les marchés publics
- Augmenter le quota de produits ‘made in Europe’ dans les appels d’offres
- Introduire des critères de qualité et environnementaux rigoureux pour les produits étrangers
- Simplifier les règles européennes et assouplir certaines normes entravant la compétitivité des entreprises de l’Union