Doillon réfute les allégations d’agression sexuelle #
Parmi elles, Judith Godrèche, qui a porté plainte contre lui. Dans une interview récente au Parisien, Doillon a nié ces allégations et a dénoncé un « effet de meute ».
Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais exploité sa position de réalisateur pour obtenir des faveurs sexuelles. « En 35 films, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir des liaisons avec des comédiennes, mais je n’ai pas été un harceleur », a-t-il déclaré.
Les accusations de Judith Godrèche #
Une des accusatrices, Judith Godrèche, reproche à Doillon de l’avoir agressée sexuellement lors du tournage de « La Fille de 15 ans », sorti en 1989, et de l’avoir violée dans son bureau. Doillon, cependant, a démenti avoir eu des rapports intimes avec Godrèche.
Il affirme que Godrèche a fait de lui son bouc émissaire et que les autres accusations ont suivi. « Il semble que l’effet de meute décrit en psychologie s’applique là parfaitement », a-t-il déclaré.
Impact sur sa réputation et sa carrière #
Le réalisateur a exprimé sa sidération, sa stupéfaction et sa colère face aux accusations. Il a également mentionné l’impact sur sa carrière, notamment la sortie de son nouveau film « CE2 » qui a été reportée à une date indéterminée à la suite de ces allégations.
Doillon espère que son film pourra être diffusé lorsque « la ligue de vertu de Judith Godrèche (…) cessera de faire régner la peur ».
Voici un récapitulatif des accusations portées contre Jacques Doillon :
- Judith Godrèche : agression sexuelle présumée lors du tournage de « La Fille de 15 ans » et viol présumé dans son bureau
- Isild Le Besco : avances non désirées pendant des séances de travail
- Anna Mouglalis : baisé forcé à son domicile en 2011
Doillon a catégoriquement nié toutes ces allégations, les qualifiant de mensonges ou de manipulations. Il a exprimé sa détermination à lutter contre ces accusations et à préserver sa réputation dans l’industrie cinématographique.