Débat sur l’inclusion de l’IVG dans la Charte des droits de l’UE : une critique de la Commission des épiscopats de l’Union européenne

Mardi 9 avril a été marqué par une déclaration controversée de la Commission des épiscopats de l'Union européenne (Comece).

L’opposition de la Comece à l’inclusion de l’IVG dans la Charte des droits de l’UE #

Les évêques de la commission ont exprimé leur opposition à la proposition d’inclure le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE.

Leur argument principal s’articule autour de l’idée que l’avortement ne peut constituer un droit fondamental. Au lieu de cela, ils soutiennent la promotion du droit à la vie, qu’ils considèrent comme un pilier fondamental de tous les autres droits humains.

Les conséquences potentielles de l’adoption de la résolution #

La résolution proposée, qui doit être soumise au vote des parlementaires européens, pourrait avoir des implications importantes si elle est adoptée. Pour que le droit à l’avortement soit inscrit dans la Charte, l’accord unanime des 27 pays membres de l’Union est nécessaire. Cependant, l’avortement étant fortement restreint à Malte et en Pologne, un tel accord semble improbable.

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La Comece souligne également que l’Union européenne doit respecter les différentes cultures, traditions et compétences nationales des États membres. Ainsi, ils soutiennent que la Charte des droits fondamentaux de l’UE ne peut pas inclure des droits qui ne sont pas reconnus par tous et qui sont source de division.

La position du président Emmanuel Macron #

Malgré l’opposition de la Comece, le président français Emmanuel Macron a confirmé sa volonté d’inclure le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Lors d’une cérémonie le 8 mars 2024, il a affirmé qu’au-delà de l’Europe, il se battrait pour que ce droit devienne universel et effectif.

La Comece a répondu à cette déclaration en insistant sur le fait que l’Union européenne ne peut pas imposer des positions idéologiques sur la personne humaine, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

  • La Comece s’oppose à l’inclusion de l’IVG dans la Charte des droits de l’UE.
  • La résolution proposée nécessiterait l’accord unanime des 27 pays membres pour être adoptée.
  • Emmanuel Macron soutient l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE.
  • La Comece insiste sur le respect des différentes cultures et traditions des États membres.

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