Le rêve olympique des tennismen #
Ces places convoitées seront chères, mais combien de joueurs auront l’opportunité de disputer le tournoi et combien seront sélectionnés par chaque fédération reste une question intéressante.
Prenez par exemple Gaël Monfils, qui, au début de l’été dernier, se trouvait aux alentours de la 400e place mondiale. Lorsqu’il a évoqué les JO de Paris, personne ne l’a pris au sérieux. Cependant, après son élimination au Tournoi de Monte-Carlo, il a assuré qu’il était un candidat sérieux pour une participation à Paris 2024.
Le défi de la qualification #
Le tournoi de simple messieurs, qui se déroulera du 27 juillet au 4 août, risque d’être le plus populaire de toutes les compétitions de tennis prévues lors de cet événement. Pour faire partie des 64 joueurs qui s’affronteront sur les célèbres courts de Roland Garros, tel que le Philippe Chatrier ou Suzanne Lenglen, certaines conditions doivent être respectées.
Sur les 64 places disponibles pour le tournoi, 56 seront attribuées en fonction du classement, dit « Race », qui comprend le nombre de points marqués à l’ATP entre les éditions 2023 et 2024 de Roland Garros. Actuellement, cinq Français se trouvent parmi ces 56 premières places. Cependant, seuls quatre athlètes sont autorisés par le Comité national olympique, ce qui pourrait causer des complications.
- Les quatre Français actuellement qualifiés sont Humbert (13e), Mannarino (18e), Monfils (29e) et Fils (43e)
- En raison de la limite du nombre d’athlètes par Comité national olympique, Arthur Cazaux (56e) pourrait perdre sa place
- D’autres nations pourraient également être affectées par cette règle, comme l’Italie, l’Argentine et les États-Unis
Les places restantes et les exceptions #
En plus des 56 places attribuées par le classement, d’autres seront attribuées par la Fédération internationale de tennis (ITF). Deux de ces places seront offertes aux finalistes des Jeux Panaméricains 2023. Une autre sera accordée suivant un principe « d’universalité ».
Deux places supplémentaires seront réservées aux champions olympiques ou vainqueurs de Grand Chelem en simple n’ayant pu se qualifier par d’autres moyens, à condition qu’ils figurent dans le top 400 en simple et que leur Comité national olympique ne dépasse pas son quota maximum. Cela pourrait permettre à des joueurs comme Rafael Nadal, Dominic Thiem, Marin Cilic ou Stanislas Wawrinka d’y participer.
En dernière instance, la France, en tant que pays organisateur, a la possibilité de placer un joueur dans chacun des tournois (simple féminin, double masculin et féminin et mixte) mais ne devrait pas activer ce droit puisque les athlètes devraient se qualifier par leurs performances. C’est une course passionnante vers l’une des plus grandes scènes du sport, et nous attendons avec impatience de voir comment elle se déroulera.
