Des actes de violence conjugale répétés : un homme retourne maltraiter sa victime malgré sa condamnation récente

Un homme de 42 ans, malgré plusieurs avertissements de la justice et une interdiction formelle de contacter sa victime, a récidivé en terrorisant son ex-conjointe.

Un homme défie la justice en répétant ses actes de violence #

Cet homme, qui a été condamné à 18 mois de prison ferme, semble incapable de respecter les décisions judiciaires.

Lors de son procès, la juge a exprimé son exaspération en demandant au prévenu ce qui pourrait l’empêcher de reprendre ses violences, à part une incarcération. L’accusé, qui a comparu deux fois devant le tribunal en l’espace de cinq jours, a été jugé pour des violences commises contre la mère de son fils de 2 ans, dont il est séparé depuis l’été dernier.

Un comportement prédateur et une violence croissante #

Le tribunal a dû faire face à une « situation de dangerosité urgente », selon le procureur. L’accusé, qui a été placé quatre fois en garde à vue depuis août dernier, est décrit comme un « prédateur » qui se jette sur sa « proie ». Ses actions violentes ont été de plus en plus graves à chaque nouvel incident.

À lire Un gisement colossal de manganèse révélé par un drone amateur dans le Tarn, l’armée sécurise la zone

L’accusé, un ancien responsable d’un centre de loisirs, a déjà été jugé pour une série de violences commises contre sa compagne entre 2018 et 2023. Il avait alors été condamné à 3 mois de prison avec sursis et avait reçu l’interdiction de contacter sa victime et d’apparaître à son domicile. Cette interdiction, il aurait dû la respecter depuis février, lorsqu’il avait été placé sous contrôle judiciaire suite à d’autres violences commises contre sa victime, en présence de leur enfant.

Un acte de violence particulièrement choquant #

Le lendemain de son audience, l’homme est arrivé chez son ex-compagne et a fracturé la porte arrière de sa maison. La victime, paniquée, a activé son téléphone « grave danger » et est sortie dans la rue au milieu de la nuit pour demander de l’aide.

L’homme a ensuite rattrapé sa victime, l’a jetée au sol, a tenté de l’étouffer et de lui faire avaler de la cocaïne. Il a même menacé de tuer son propre enfant, affirmant que sa victime aurait alors « tout perdu ».

Voici une liste de certaines des conséquences de ses actes:

À lire Découverte d’un gisement de scandium sous un ancien terrain militaire, les riverains réclament des compensations

  • Il a été condamné à 30 mois de prison, dont 12 mois de sursis probatoire sur 2 ans.
  • Il a reçu une obligation de soins.
  • Il a reçu une interdiction de contact avec sa victime et d’apparaître à son domicile.
  • Il a perdu son autorité parentale.
  • Il doit porter un bracelet anti-approche, qui signalera sa présence aux forces de l’ordre dans un rayon de 20 km autour de chez sa victime.

L’avocat de la victime parle de l’angoisse de sa cliente #

L’avocat de la victime a décrit une situation terrible pour sa cliente, qui vit dans un état d’angoisse absolu. Selon lui, le prévenu est dans une « fuite en avant » et ne se contrôle plus, ni lui-même, ni sa famille, ni la justice.

En dépit de la défense de son avocat qui a plaidé la « fragilité » et la « souffrance » de son client, le tribunal a ordonné son maintien en détention. A sa libération dans 18 mois, l’homme devra respecter les mesures imposées par la justice pour protéger sa victime.

Sciences et Démocratie est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :

Partagez votre avis