Un homme défie la justice en répétant ses actes de violence #
Cet homme, qui a été condamné à 18 mois de prison ferme, semble incapable de respecter les décisions judiciaires.
Lors de son procès, la juge a exprimé son exaspération en demandant au prévenu ce qui pourrait l’empêcher de reprendre ses violences, à part une incarcération. L’accusé, qui a comparu deux fois devant le tribunal en l’espace de cinq jours, a été jugé pour des violences commises contre la mère de son fils de 2 ans, dont il est séparé depuis l’été dernier.
Un comportement prédateur et une violence croissante #
Le tribunal a dû faire face à une « situation de dangerosité urgente », selon le procureur. L’accusé, qui a été placé quatre fois en garde à vue depuis août dernier, est décrit comme un « prédateur » qui se jette sur sa « proie ». Ses actions violentes ont été de plus en plus graves à chaque nouvel incident.
L’accusé, un ancien responsable d’un centre de loisirs, a déjà été jugé pour une série de violences commises contre sa compagne entre 2018 et 2023. Il avait alors été condamné à 3 mois de prison avec sursis et avait reçu l’interdiction de contacter sa victime et d’apparaître à son domicile. Cette interdiction, il aurait dû la respecter depuis février, lorsqu’il avait été placé sous contrôle judiciaire suite à d’autres violences commises contre sa victime, en présence de leur enfant.
Un acte de violence particulièrement choquant #
Le lendemain de son audience, l’homme est arrivé chez son ex-compagne et a fracturé la porte arrière de sa maison. La victime, paniquée, a activé son téléphone « grave danger » et est sortie dans la rue au milieu de la nuit pour demander de l’aide.
L’homme a ensuite rattrapé sa victime, l’a jetée au sol, a tenté de l’étouffer et de lui faire avaler de la cocaïne. Il a même menacé de tuer son propre enfant, affirmant que sa victime aurait alors « tout perdu ».
Voici une liste de certaines des conséquences de ses actes:
- Il a été condamné à 30 mois de prison, dont 12 mois de sursis probatoire sur 2 ans.
- Il a reçu une obligation de soins.
- Il a reçu une interdiction de contact avec sa victime et d’apparaître à son domicile.
- Il a perdu son autorité parentale.
- Il doit porter un bracelet anti-approche, qui signalera sa présence aux forces de l’ordre dans un rayon de 20 km autour de chez sa victime.
L’avocat de la victime parle de l’angoisse de sa cliente #
L’avocat de la victime a décrit une situation terrible pour sa cliente, qui vit dans un état d’angoisse absolu. Selon lui, le prévenu est dans une « fuite en avant » et ne se contrôle plus, ni lui-même, ni sa famille, ni la justice.
En dépit de la défense de son avocat qui a plaidé la « fragilité » et la « souffrance » de son client, le tribunal a ordonné son maintien en détention. A sa libération dans 18 mois, l’homme devra respecter les mesures imposées par la justice pour protéger sa victime.