Le nouveau décret sur l’agrivoltaïsme : une tentative de régulation contestée #
Cette démarche vise à satisfaire les agriculteurs en maintenant une productivité minimale de 90% après l’installation des panneaux solaires. De plus, le décret transfère la responsabilité de l’octroi des permis de construire à l’échelon préfectoral, une tâche précédemment assumée par les maires.
Cependant, la Confédération paysanne conteste ce décret, qu’elle considère comme insuffisant pour les enjeux en cours. Selon elle, le texte élimine même certains dispositifs de protection des agriculteurs et du foncier face à la convoitise des énergéticiens, ce qui a conduit à la préparation d’un recours contre le décret.
La loi versus le décret : un débat sur la durabilité de la production #
La loi sur l’agrivoltaïsme stipule que la production agricole doit rester significative, tandis que le décret accepte une baisse de production de 10% sous les panneaux. Le gouvernement promet un revenu durable issu d’une production agricole sous panneaux. Cependant, le décret considère comme durable un revenu qui n’est pas inférieur au revenu moyen des années précédentes, une notion que le syndicat conteste.
La Confédération paysanne maintient donc son opposition à l’utilisation des terres agricoles pour la production d’énergie photovoltaïque, la considérant comme une menace pour la souveraineté alimentaire. Elle préconise plutôt l’installation de panneaux sur les toits et les surfaces déjà urbanisées, une solution qui pourrait permettre à la France de dépasser ses objectifs en matière de production d’énergie photovoltaïque.
La question de la souveraineté alimentaire #
La Confédération paysanne affirme que l’utilisation des terres agricoles pour produire de l’énergie photovoltaïque est une menace pour la souveraineté alimentaire du pays. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les installations de panneaux sur les toits et les surfaces déjà urbanisées pourraient permettre de dépasser les objectifs de la France en matière d’énergie photovoltaïque.
Face à cette situation, la Confédération paysanne prépare un recours contre ce décret, s’opposant à la réduction des protections pour les agriculteurs et le foncier. Cette opposition souligne la tension croissante entre les besoins de l’agriculture et ceux de la transition énergétique.
Les principaux points de contention comprennent :
- La baisse acceptable de la production agricole
- La définition de la durabilité du revenu
- La menace perçue pour la souveraineté alimentaire
- La question de l’utilisation des terres agricoles pour la production d’énergie