Jonathann Daval de retour devant la justice #
Cette fois, il était jugé pour dénonciation calomnieuse contre son ex-belle-famille. Surprenamment, le procureur a requis la relaxe pour l’accusé.
Cette décision a été soulignée par le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, qui a déclaré : « La loi et la jurisprudence reconnaissent à une personne poursuivie de pouvoir mentir, même si c’est moralement très dur ». La famille d’Alexia, victime de ce mensonge, reste en souffrance. Le jugement est prévu pour le 24 mai prochain.
Le poids des mensonges #
Pour rappel, Jonathann Daval avait accusé son beau-frère, Grégory Gay, d’avoir étranglé Alexia avec la complicité de sa famille. Cette accusation avait duré six mois avant qu’il ne reconnaisse être l’auteur du meurtre de sa femme. Il avait alors prétendu que la famille avait passé « un pacte secret pour étouffer l’affaire ».
Daval avait maintenu cette version des faits jusqu’au 7 décembre 2018, lors d’une confrontation émouvante avec ses accusateurs. Sa belle-mère, Isabelle Fouillot, avait alors réussi à obtenir de nouveaux aveux en lui montrant une photo du chat du couple, Happy.
Une affaire qui a traumatisé une famille #
Grégory Gay, principal plaignant dans ce dernier procès, a été profondément marqué par ces accusations mensongères. Selon son avocat, Me Portejoie, « son honneur doit être définitivement lavé, peu importe la peine ». Cette affaire a donc une importance cruciale pour lui et sa famille.
Ce dernier avait déposé une plainte pour « dénonciations calomnieuses » dès 2018, mais le parquet l’avait écartée sans suite. C’est pourquoi il a décidé de comparaître directement devant le tribunal correctionnel.
En marge de cette affaire, Jonathann Daval a tenu à s’exprimer : « Je n’attends pas de pardon. Je m’excuse. Vous n’entendrez plus parler de moi », a-t-il déclaré dans la salle du tribunal.
- Jonathann Daval est jugé pour dénonciation calomnieuse contre son ex-belle-famille.
- Le procureur a requis la relaxe pour l’accusé.
- Grégory Gay, le beau-frère, est le principal plaignant dans ce procès.