Une nouvelle approche pour le quartier de la Part-Dieu à Lyon #
Cet objectif ambitieux est porté par les autorités locales et la Société publique locale (SPL) Lyon Part-Dieu, qui est chargée de l’appliquer grâce à un nouvel outil de mesure.
Depuis plus d’un an, plusieurs projets de régénération du secteur tertiaire ont été lancés, couvrant plus de 300.000 mètres carrés. Ces chantiers permettront de dresser un état des lieux des émissions carbone du quartier et de ses infrastructures. L’objectif est maintenant d’aller plus loin en calculant l’empreinte carbone des activités et des usagers.
Un outil innovant pour une stratégie carbone #
Cette initiative a été dévoilée lors du dernier Marché international de l’immobilier (MIPIM) en mars. La SPL, en collaboration avec l’AMO Zefco, travaille sur cette première nationale. Ce projet s’aligne sur la stratégie nationale bas carbone qui raisonne en termes de tonne émise par habitant.
Le but ultime est de contribuer à la transformation de Lyon en une ville neutre en carbone d’ici 2030. Le développement de l’outil est en cours et les premières mesures pourraient être prises d’ici deux ans environ.
La diversité des activités au cœur de la mesure #
Le quartier de la Part-Dieu, avec sa diversité d’activités, est un lieu idéal pour lancer ces mesures. Entre une gare qui voit passer chaque année 30 millions de voyageurs, un centre commercial qui accueille autant de personnes, plus de 20.000 habitants, 60.000 emplois et une multitude d’équipements importants, la Part-Dieu offre une variété de fonctions rares.
Cet outil de mesure sera utilisé pour quantifier l’empreinte carbone des salariés, des résidents, des voyageurs en transit, des spectateurs d’un concert ou des clients du centre commercial. Les résultats aideront à façonner une nouvelle manière de construire la ville.
En complément de ces mesures, voici quelques objectifs clés pour le quartier de la Part-Dieu :
- Réduire les émissions carbone liées aux bâtiments
- Régénérer plus de 50% des 1,2 million de mètres carrés de bureaux d’ici 2029
- S’attaquer également aux bâtiments résidentiels, qui représentent 1,1 million de mètres carrés
- Améliorer le bilan carbone du quartier en attente de celui des activités