Recherche innovante sur la maladie de Parkinson : des progrès qui redonnent espoir à des milliers de personnes

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui a doublé en prévalence au cours des dernières vingt-cinq années.

La montée de la maladie de Parkinson #

En France, cette maladie, qui est la deuxième plus courante après Alzheimer, touche environ 200 000 personnes. Un Français sur cinquante sera directement touché par cette maladie au cours de sa vie.

Mais il y a de l’espoir pour ces personnes. Les chercheurs travaillent sans relâche pour trouver des traitements plus efficaces et peut-être même un remède. Un nouveau traitement qui a montré des résultats prometteurs a récemment été développé par le laboratoire français Sanofi. Le lixisénatide, un médicament utilisé pour le diabète de type 2, a montré qu’il pouvait ralentir la progression des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.

Avancées en stimulation cérébrale profonde #

La recherche a également conduit à des avancées significatives dans le domaine de la stimulation cérébrale profonde. Cette technique de chirurgie, inventée à Grenoble il y a trente ans, consiste à implanter des électrodes dans certaines structures profondes du cerveau. Les impulsions électriques qu’elles émettent peuvent empêcher les tremblements, raideurs ou lenteurs invalidantes que peut ressentir une personne atteinte de Parkinson.

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Non seulement cette technique peut réduire de manière significative les symptômes des patients, mais elle peut également réduire leur dépendance aux médicaments. Et les avancées technologiques ont rendu la chirurgie beaucoup plus rapide et moins invasive qu’auparavant. Par exemple, au CHU d’Amiens, une intervention qui durait autrefois dix heures peut maintenant être réalisée en moins de quatre heures.

De nouvelles approches pour améliorer la qualité de vie #

En plus de ces avancées médicales, des efforts ont également été faits pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de Parkinson. Par exemple, un implant qui stimule la moelle épinière a permis à un patient de retrouver une démarche normale. Cet implant, qui a été testé à l’université de Lausanne, a permis à Marc, un homme de 62 ans atteint de Parkinson depuis ses 36 ans, de retrouver sa capacité à marcher normalement.

Il existe également des approches non médicamenteuses pour aider les patients. Le sport, par exemple, peut prévenir la faiblesse des muscles et améliorer la mobilité. Les thérapies par la parole peuvent également aider à renforcer la langue avant que les problèmes d’élocution ne deviennent trop graves. Ces approches peuvent faire une énorme différence dans la vie des personnes atteintes de Parkinson.

  • La maladie de Parkinson touche environ 200 000 personnes en France.
  • La stimulation cérébrale profonde peut réduire les symptômes de la maladie.
  • L’implant de la moelle épinière a aidé un patient à retrouver une démarche normale.
  • Le sport peut aider à prévenir la faiblesse des muscles chez les patients atteints de Parkinson.

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