Évolution positive dans le secteur de la petite enfance : une prise de conscience majeure s’opère un an après les révélations

Il y a un an, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) mettait en lumière des abus inquiétants dans le secteur de la petite enfance.

Une prise de conscience nécessaire #

Le document révélait des conditions d’accueil dans les crèches, qu’elles soient publiques ou privées, extrêmement variées, où le meilleur côtoyait le pire, avec des cas de « maltraitance institutionnelle ».

Depuis la publication de ce rapport, une prise de conscience majeure a eu lieu, conduisant à la mise en place d’une série de mesures visant à améliorer la situation. Trois missions ont été lancées, certaines sont encore en cours, d’autres sont déjà terminées. Parmi ces mesures, on retrouve des préconisations pour les microcrèches et un plan qualité pour l’ensemble des structures.

Des avancées législatives #

Plusieurs avancées ont déjà été inscrites dans la loi pour le plein-emploi, qui instaure le service public de la petite enfance. Dorénavant, l’autorisation pour une crèche est limitée à quinze ans et chaque établissement doit faire l’objet d’une évaluation obligatoire tous les cinq ans.

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La loi prévoit également un contrôle régulier des structures d’accueil et des sièges des grands groupes de crèches. Pour mener à bien ces contrôles, un effort important est en cours pour augmenter le nombre de professionnels et harmoniser les critères des PMI. Le gouvernement a déjà lancé une première campagne de contrôles.

Revalorisation du métier et lutte contre la pénurie #

Pour combattre la pénurie de professionnels dans le secteur, une revalorisation salariale a été annoncée pour les salariés des crèches publiques et privées. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour rendre ces métiers plus attractifs. Le secteur manque actuellement de plus de 10 000 personnes.

Malgré ces avancées, la formation reste un aspect à améliorer. L’Igas recommande « une intégration plus forte des connaissances scientifiques » dans les formations initiales et continues. Cependant, aucun plan métier n’a encore été mis en place par les régions.

Points clés à retenir:

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  • Une prise de conscience majeure a eu lieu dans le secteur de la petite enfance suite à un rapport de l’Igas.
  • Plusieurs mesures ont été mises en place, y compris des préconisations pour les microcrèches et un plan qualité pour l’ensemble des structures.
  • La loi pour le plein-emploi instaure le service public de la petite enfance et prévoit un contrôle régulier des structures d’accueil.
  • Malgré une revalorisation salariale, le secteur manque toujours de plus de 10 000 professionnels.
  • La formation reste un aspect à améliorer pour renforcer l’intégration des connaissances scientifiques.

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