La mode rapide compromet-elle l’avenir de la savane brésilienne ? Les activités de Zara et H&M sous le microscope

De nouvelles informations suggèrent que deux leaders de la mode rapide, Zara et H&M, pourraient contribuer à la déforestation de la savane tropicale du Cerrado au Brésil.

Le rôle de Zara et H&M dans la déforestation du Cerrado #

Selon une enquête approfondie menée par l’ONG environnementale Earthsight, ces géants de la mode obtiendraient leur coton de cette région, contribuant ainsi à sa déforestation.

Les jeans, sweats à capuche et t-shirts que nous achetons chez Zara ou H&M pourraient donc avoir un impact environnemental plus profond que nous ne le pensions. Le manque de contrôle sur l’origine de leurs matières premières place ces marques dans une position délicate. Elles pourraient être indirectement responsables des dégâts causés par les exploitations de coton dans le Cerrado.

La pollution de l’industrie de la mode #

Il est bien connu que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde. La culture du coton, qui est le roi du textile, est particulièrement nuisible pour l’environnement. La quantité massive de pesticides utilisés et l’exploitation excessive de l’eau douce sont des problèmes bien documentés. Mais il y a un autre côté à cette histoire.

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La culture du coton nécessite également de grandes étendues de terre. Le Brésil, étant le deuxième exportateur mondial de coton, consacre une grande partie de son Cerrado à cette culture. Plus de la moitié de cette région est désormais exploitée pour l’agriculture, ce qui a des conséquences dévastatrices pour son écosystème unique.

Le Cerrado : un écosystème en danger #

Le Cerrado abrite 5% de toutes les espèces de la planète, ce qui en fait un écosystème d’une valeur inestimable. La destruction de ce paysage pour la culture du coton compromet non seulement la biodiversité de cette région, mais aussi la lutte mondiale contre le changement climatique.

Il est crucial que les géants de la mode rapide prennent des mesures pour s’assurer que leurs pratiques d’approvisionnement n’ont pas d’impact néfaste sur l’environnement. Il est de leur responsabilité d’identifier et de résoudre les problèmes environnementaux que leurs activités peuvent causer.

Voici quelques mesures qui pourraient être prises :

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  • Améliorer la transparence de la chaîne d’approvisionnement
  • Investir dans des alternatives durables au coton traditionnel
  • Collaborer avec les gouvernements et les ONG pour protéger les régions vulnérables

En fin de compte, c’est à nous, en tant que consommateurs, de soutenir les marques qui mettent l’environnement au cœur de leurs activités. Notre pouvoir d’achat peut être un outil puissant pour le changement.

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