L’étonnante tendance des prénoms inhabituels #
Certains parents ont même poussé l’audace jusqu’à vouloir nommer leurs enfants d’après leurs personnages fictifs préférés ou leurs snacks favoris. Des prénoms tels que Titeuf, Nutella, et Princesse Rebecca ont ainsi été proposés, mais ont été rejetés par les autorités, dans le but de préserver l’intérêt des enfants.
La loi française stipule que les parents sont libres de choisir le prénom de leur enfant, mais si l’officier de l’État civil estime que ce choix est contraire à l’intérêt de l’enfant ou viole les droits d’autrui, il peut en informer le procureur de la République, qui peut à son tour saisir le juge aux affaires familiales.
Hadès : un prénom audacieux qui a failli être interdit #
En 2023, un couple de Bretons a défrayé la chronique lorsque leur choix de prénom pour leur bébé a suscité des controverses. Inspirés par la mythologie grecque, ils ont décidé de nommer leur enfant Hadès, le dieu des Enfers. Ce choix a été source de débat, car il a été jugé contraire aux intérêts de l’enfant par l’officier de l’État civil.
Cependant, les parents n’ont pas baissé les bras. Devant le juge des affaires familiales, ils ont défendu leur choix avec détermination. Malgré l’opposition initiale de la mairie de Saint-Malo, ils ont finalement obtenu gain de cause et ont pu conserver le prénom de leur fils.
- 📜 En France, certains prénoms sont refusés par les autorités pour protéger l’intérêt des enfants.
- 🔍 Un couple de Bretons a été autorisé en 2023 à nommer leur enfant Hadès, malgré les réticences initiales dues à la connotation mythologique.
- 📈 Hadès rejoint la liste de 60 personnes en France portant ce prénom.
Un prénom rare mais qui a su faire sa place #
Au final, le prénom Hadès, bien que peu commun, n’a pas été interdit. Aujourd’hui, 60 personnes en France portent ce prénom et six petits garçons ont été nommés Hadès l’année dernière. Cette histoire montre que la mythologie grecque n’est pas un argument valable pour interdire un prénom.
D’autres prénoms inspirés de la mythologie grecque ou de personnages fictifs ont également été proposés par des parents, mais n’ont pas tous été acceptés. Par exemple, en 2021, la mairie de Perpignan a refusé le prénom Mini-Cooper pour une petite fille.