Le dilemme de choisir entre deux ou quatre roues #
Cette mesure pourrait obliger les citoyens à faire un choix difficile entre deux ou quatre roues.
Un projet de décret simple, qui devait être présenté aux partenaires sociaux, imposerait une règle claire mais potentiellement controversée : une seule licence peut être obtenue avec le CPF. Si vous avez déjà le permis voiture, vous ne pourrez pas utiliser votre CPF pour passer le permis moto, et vice versa.
Une popularité inattendue pour le permis moto #
L’enthousiasme pour le permis moto a grimpé en flèche depuis qu’il est devenu éligible au CPF en début d’année. Au point que c’est devenu la première formation financée, à égalité avec le permis voiture. Cette éligibilité a été rendue possible par une loi promulguée en juin 2023.
Le CPF a été étendu à tous les permis de véhicules terrestres à moteur, avec l’argument que cela aiderait à l’insertion professionnelle. Toutefois, le candidat doit certifier que l’obtention du permis deux roues l’aidera à trouver ou à garder un emploi.
Un coût potentiellement élevé pour l’État #
Le coût potentiel de cette popularité croissante du permis moto est considérable. Si la demande continue au rythme actuel, on estime que cela pourrait coûter près de 280 millions d’euros en 2024. C’est plus que les économies attendues de l’instauration d’un reste à charge de 100 euros à chaque utilisation du compte.
La Caisse des dépôts, qui gère le CPF, tire son financement d’une partie de la cotisation formation des entreprises. Toutefois, ce financement n’est pas suffisant pour couvrir toutes les dépenses, obligeant l’État à compenser la différence. Pour 2024, un budget de 2,2 milliards d’euros a été prévu pour le CPF.
En bref, voici les points clés de cette nouvelle réglementation :
- Seul un permis peut être obtenu avec le CPF
- Le permis moto a connu une popularité croissante depuis qu’il est éligible au CPF
- Le coût potentiel de cette popularité pourrait atteindre 280 millions d’euros en 2024
- L’État devra compenser la différence si les cotisations des entreprises ne couvrent pas les dépenses