Une expérience déshumanisante à l’hôpital Altnagelvin #
Souffrant d’atroces douleurs thoraciques, elle a été contrainte de passer neuf jours dans un vestiaire d’infirmière, une situation qu’elle décrit comme déshumanisante.
Arrivée à l’hôpital dans un état critique, elle a dû attendre près de vingt-neuf heures avant d’être prise en charge, période durant laquelle elle s’est évanouie à plusieurs reprises. Face à la saturation des urgences et au manque de lits, elle a été installée dans un vestiaire d’infirmière, sans salle de bain ni toilette.
Les conditions de vie difficiles dans le vestiaire #
La situation dans le vestiaire était loin d’être idéale. La pièce ne possédait ni salle de bain, ni toilettes. Pour attirer l’attention du personnel hospitalier, on lui a donné une sorte de cloche d’école. Malgré leur volonté d’aider, les infirmiers ont même oublié à certains moments de lui apporter son repas.
Malgré les défis, Zoe a fait preuve de résilience et a réussi à tenir le coup pendant neuf jours entiers. Elle a souligné que le personnel infirmier a fait de son mieux pour la soutenir dans ces conditions difficiles.
En attente d’un diagnostic et d’un traitement #
Après sa libération de l’hôpital, Zoe est toujours dans l’incertitude. Elle ignore encore l’origine de ses douleurs thoraciques et attend toujours de consulter un cardiologue. Sa situation soulève de sérieuses préoccupations quant au manque de lits et aux conditions de soins dans les hôpitaux.
Le Western Health and Social Care Trust (WHSCT), par souci de confidentialité, n’a pas souhaité réagir à l’affaire. Cela soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des institutions de santé.
Voici une liste des principales inquiétudes soulevées par cette histoire :
- Le manque de lits dans les hôpitaux
- Les longs délais d’attente pour recevoir des soins
- Les conditions de vie inhumaines pour les patients
- L’absence de transparence et de responsabilité des institutions de santé
