La vie après l’horreur : la propriétaire tourmentée de la maison du drame Dupont de Ligonnès

Imaginez une maison qui attire constamment l'attention des passants : des joggeurs qui ralentissent, des touristes qui la prennent en photo, des voitures qui marquent un temps de pause pour la contempler.

Le poids d’une maison célèbre #

Le 55 boulevard Robert Schuman est devenu une attraction malgré lui, et pas pour son architecture.

En effet, cette maison porte l’ombre d’une histoire terrifiante : le meurtre de la famille Dupont de Ligonnès, dont les corps ont été retrouvés enterrés sous la terrasse à l’arrière de la maison en avril 2011. Une histoire qui hante encore les lieux malgré les années et les changements de propriétaires.

Une propriétaire à bout de nerfs #

La nouvelle propriétaire de la maison depuis 2019 est constamment irritée par l’attention non désirée. « Je ne le connaissais pas », déclare-t-elle au journal Le Parisien, en parlant de Xavier Dupont de Ligonnès, le principal suspect du meurtre de sa femme et de ses quatre enfants.

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La famille a même dû prendre des mesures pour se protéger de la curiosité des badauds et des journalistes, masquant les fenêtres du rez-de-chaussée avec du papier occultant et remplaçant les sonnettes en laiton par un interphone équipé d’une caméra.

Transformations et ventes difficiles #

La maison a subi de nombreuses transformations depuis le drame. La propriétaire actuelle insiste : « La maison a été refaite de A à Z, elle n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était ». La porte d’entrée, autrefois blanche, est désormais bleu nuit. La porte donnant accès au jardin à l’arrière est devenue une grande baie vitrée.

Depuis le quintuple meurtre qui s’y est déroulé, la propriété a été vendue deux fois, chaque fois à un prix inférieur à sa valeur. D’abord à un couple pour 260.000 euros, elle a ensuite été remise en vente au prix de 479000 euros, suscitant un grand engouement malgré son prix plus élevé.

Voici une liste des difficultés rencontrées par la propriétaire :

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  • Curiosité constante de la part des passants et des touristes
  • Harcellement des journalistes
  • Vente difficile de la propriété à cause de son passé
  • Transformations nécessaires pour effacer les traces du drame

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