Un accord salarial inédit conclu chez Amazon #
Suite à des négociations annuelles obligatoires, la société a annoncé une augmentation salariale moyenne de 4,8% pour les salariés de ses centres de distribution.
Ce nouvel accord est une étape importante pour l’entreprise et ses employés, car il démontre l’engagement continu de l’entreprise à améliorer les conditions de travail et la rémunération de ses salariés.
Des avantages pour les employés des centres de distribution et des agences de tri #
Cette négociation annuelle, également connue sous le nom de NAO, touche non seulement les salariés des centres de distribution, mais aussi ceux des agences de tri et de livraison, qui comptent 29 sites. Un accord similaire a déjà été conclu plus tôt cette semaine pour ces derniers, qui représentent environ 3 000 employés en contrat à durée indéterminée (CDI).
Le nouvel accord pour les centres de distribution a été signé majoritairement par la CFDT, l’Unsa et la CAT. Toutefois, la CGT, Sud Solidaires et la CFE-CGC ont choisi de ne pas signer l’accord.
Des bénéfices supplémentaires pour les salariés #
Jon Scott, le DRH des activités logistiques chez Amazon, a expliqué que cet accord contribuera à renforcer le bien-être des salariés. Il complétera les avantages existants tels que le congé pour parents à la naissance ou à l’adoption.
En plus de l’augmentation salariale, l’accord prévoit une prime de partage de la valeur de 1 000 euros pour les agents logistiques ayant au moins un an d’ancienneté. Il introduit également un congé payé de 10 semaines pour les interruptions involontaires de grossesse au-delà de la 13ème semaine pour toutes les salariées, qu’elles soient cadres ou agents logistiques.
- Augmentation salariale de 4,8% en moyenne
- Prime de partage de valeur de 1 000 euros pour les agents logistiques avec au moins un an d’ancienneté
- Congé payé de 10 semaines pour les interruptions involontaires de grossesse au-delà de la 13ème semaine
Cependant, certains syndicats représentant les salariés des centres de distribution d’Amazon, qui compte 16 000 employés en CDI, ont demandé un délai de réflexion supplémentaire avant de signer ou non l’accord. La CGT, par exemple, a refusé de signer l’accord, estimant qu’il ne répondait pas aux enjeux actuels liés à l’augmentation du coût de la vie.
Amazon France emploie actuellement plus de 20 000 salariés en CDI, dont certains travaillent pour Amazon France Logistique, qui gère les grands entrepôts, y compris huit centres de distribution. Cet accord marque une étape importante dans l’amélioration des conditions de travail des salariés d’Amazon en France.
