Le titan pétrolier ExxonMobil confronté à une crise financière #
La firme a annoncé la suppression de 677 emplois et la vente de plusieurs de ses actifs. Cette nouvelle a jeté une ombre sur le secteur de l’emploi.
ExxonMobil, qui joue un rôle économique crucial au sein de ses opérations locales en France, fait face à une compétitivité réduite. La cause ? Des installations étrangères plus modernes et plus performantes, en particulier en Chine et aux États-Unis. Cette situation a conduit à l’arrêt quasi total de ses unités de pétrochimie à Port-Jérôme-sur-Seine en Normandie.
La fin d’une ère industrielle à Port-Jérôme #
La fermeture de ces unités est une conséquence directe de pertes financières énormes que l’entreprise a subies. Depuis 2018, ces pertes dépassent les 500 millions d’euros. La direction souligne l’impossibilité de continuer dans ces conditions. Ainsi, cette fermeture marquera la fin d’une ère industrielle à Port-Jérôme.
Parallèlement, la compagnie envisage de se désengager d’autres actifs en France. Esso, une filiale du groupe, envisage de vendre sa raffinerie de Fos-sur-Mer ainsi que ses dépôts à Toulouse et à Villette-de-Vienne.
📌 Récapitulatif | 🔎 Détails |
---|---|
💼 Suppression d’emplois | 677 postes supprimés à Port-Jérôme-sur-Seine |
🏭 Fin d’une ère industrielle | Fermeture de presque toutes les unités de pétrochimie à Port-Jérôme-sur-Seine |
📉 Crise financière | Pertes financières dépassant les 500 millions d’euros depuis 2018 |
🔄 Désengagement | Vente de la raffinerie de Fos-sur-Mer et des dépôts à Toulouse et à Villette-de-Vienne par la filiale Esso |
Les perspectives d’avenir #
Malgré cette situation difficile, il y a une lueur d’espoir pour les employés d’ExxonMobil. La vente potentielle à Rhône Énergies, un consortium qui comprend un opérateur de raffineries et un négociant en énergie, pourrait garantir la préservation des emplois existants.
Ainsi, les 310 employés concernés pourraient rejoindre cette nouvelle entité. Cela offre une perspective d’avenir pour le maintien des emplois à long terme.
- Suppression de 677 emplois
- Vente de plusieurs actifs
- Fin d’une ère industrielle à Port-Jérôme-sur-Seine
- Désengagement d’autres actifs en France
- Possibilité de préservation des emplois existants