Braver le danger pour vivre #
Dans les rues de Kharkiv, une grande ville du nord-est de l’Ukraine, elle dit qu’il faut « accepter » le risque de mourir pour continuer à vivre.
Malgré les frappes russes systématiques sur les infrastructures énergétiques, la jeune femme et ses amis gardent un semblant de normalité, s’arrêtant au café pour écouter de la musique house, profitant de l’une des rares sources de lumière dans la ville.
La résilience face à la destruction #
Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, subit des tirs quasi-quotidiens depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Les frappes de missiles se sont intensifiées ces dernières semaines, entraînant des coupures de courant, des rationnements et de nombreuses pertes humaines.
Malgré ces conditions difficiles, des centaines de milliers d’habitants, sur les 1,5 million que comptait la ville avant la guerre, ont décidé de rester. Plusieurs jeunes citadins ont confié à notre équipe sur place qu’ils restent en signe de résistance.
📝 Récapitulatif | Détails |
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👩🎓 Jeunes résistants | Malgré le danger, plusieurs jeunes ont décidé de rester à Kharkiv en signe de résistance. |
💡 Un semblant de normalité | Malgré les coupures d’électricité, les jeunes trouvent des moyens de garder un semblant de normalité. |
🚀 Bombardements constants | Kharkiv subit des tirs quasi-quotidiens depuis le début de l’invasion russe. |
La vie continue malgré tout #
Malgré l’absence de l’élite intellectuelle qui a fui la ville, quelques habitants restants essaient de maintenir la vie culturelle locale. Par exemple, le Protaganist Bar, cofondé par Oleg Khromov, est l’un des premiers à avoir rouvert après l’invasion russe.
Dans ce lieu, les clients peuvent travailler sur leurs ordinateurs ou simplement profiter de la compagnie des autres, démontrant que la vie continue malgré les conditions difficiles.
- Kharkiv est devenu un symbole de résistance
- La ville continue à défendre sa culture malgré les bombardements
- Les répétitions et les spectacles ont repris dans les sous-sols du théâtre de Kharkiv
Un esprit de résistance #
Kharkiv, constamment bombardée, est devenue un symbole de résistance. Ses habitants, comme Andriy Pantchichko, un étudiant, continuent à défendre sa culture malgré les difficultés.
Maria Bella Beiguel, qui travaille pour un centre socioculturel public à destination des jeunes, est une autre figure de la résistance. Elle est revenue à Kharkiv malgré les bombardements, soulignant l’importance de rester et de garder les jeunes unis.