Voici les histoires cachées de l’agression sexuelle dans l’armée – ces révélations choquantes vous laisseront sous le choc

Le cas de Manon Dubois, une victime d'agression sexuelle dans l'armée, illustre une réalité troublante : l'impunité qui règne au sein des forces armées.

Le témoignage de Manon Dubois et l’impunité dans l’armée #

Après avoir subi une agression, Manon a été contrainte de quitter l’armée, une première punition. La réponse militaire et pénale insuffisante à son épreuve constitue une deuxième punition, tandis que le fait de voir son agresseur continuer sa carrière dans l’armée est une troisième.

Le seul fait que son agresseur ait été sanctionné par dix jours d’arrêt montre que l’armée ne prend pas au sérieux les agressions sexuelles. L’agresseur de Manon aurait dû être licencié, reflétant ainsi la gravité de son crime.

Le besoin d’un mouvement #MeToo dans l’armée #

Depuis sept ans, de nombreuses victimes d’agression sexuelle dans l’armée ont demandé de l’aide. Leur expérience est souvent la même : une agression commise en huis clos, un commandement qui protège l’agresseur et une victime novice et peu gradée qui finit par être éjectée de l’institution.

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Le mot d’ordre dans l’armée est de ne pas faire de vagues. Mais le silence et l’impunité ne font que renforcer le problème. Il est essentiel que les victimes soient encouragées à dénoncer les agressions et à porter plainte.

L’insuffisance des mesures en place pour traiter les agressions sexuelles #

Malgré la mise en place de la cellule Thémis pour traiter les cas de harcèlement sexuel, de violences sexuelles, d’outrages sexistes et de discriminations, la réalité est que cette cellule n’a pas les moyens d’agir. Le nombre d’affaires traitées par Thémis est faible par rapport à la taille des forces armées, ce qui soulève des questions sur son efficacité.

Il est urgent de renforcer les sanctions contre les auteurs d’agressions sexuelles et de développer des contre-pouvoirs à tous les niveaux. Les femmes doivent être davantage présentes au sein de l’armée, car plus il y a de femmes, moins il y a de problèmes.

🧾 Récapitulatif 🔍 Détails
📢 Témoignage de Manon Victime d’agression sexuelle, Manon a dû quitter l’armée et son agresseur a continué sa carrière avec une sanction minimale.
🌊 Pas de vagues Le silence et l’impunité sont courants dans l’armée, ce qui renforce le problème des agressions sexuelles.
🔧 Mesures insuffisantes La cellule Thémis, mise en place pour traiter les agressions, manque de moyens et n’est pas assez efficace.
  • Renforcer les sanctions contre les auteurs d’agressions sexuelles.
  • Encourager les victimes à dénoncer les agressions et à porter plainte.
  • Augmenter la présence des femmes dans l’armée.
  • Développer des contre-pouvoirs à tous les niveaux.

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