Immergé dans la magie et la nature avec ‘Emkla’ #
À travers la quête de liberté d’une adolescente, l’histoire expose le respect d’une divinité par le village de l’adolescente.
Le contraste avec l’exposition de l’année précédente, qui célébrait l’absurde avec une scénographie colorée et fantaisiste, est notable. Cette année, l’exposition se plonge dans une ambiance bleu nuit, peuplée de hiboux et d’esprits frappeurs.
Exploration de la figure de la sorcière #
L’accrochage, intitulé «Signadore», un terme corse pour désigner les femmes capables de chasser le mauvais œil, propose une sélection de planches originales d’artistes divers. Chacun à sa manière s’empare de la figure de la sorcière dans des récits d’émancipation et de marginalité.
De l’heroic fantasy à l’autobiographie, toutes ces œuvres, bien qu’elles diffèrent formellement, sont unies par un fil occulte qui devient parfois tangible. Ce thème est particulièrement bien illustré par Bea Lema dans ‘Des maux à dire’.
Une relation mère-fille à travers l’artisanat #
Dans ‘Des maux à dire’, Bea Lema utilise la broderie et la machine à coudre pour raconter des épisodes d’une relation mère-fille troublée par une maladie mentale. Ce choix est à la fois graphique et symbolique, car la jeune femme s’approprie des pratiques artisanales traditionnelles.
Le Festival BD à Bastia offre ainsi une plateforme où l’art et le récit se rencontrent, explorant des thèmes aussi variés que l’émancipation, la marginalité et la relation entre l’homme et la nature.
- Festival BD à Bastia
- Emkla de Peggy Adam
- Signadore et la figure de la sorcière
- Des maux à dire de Bea Lema
Emoji | Récapitulatif correspondant |
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🌲 | Emkla, une célébration de la relation entre l’homme et la nature |
🔮 | Signadore, exploration de la figure de la sorcière |
🧵 | Des maux à dire, une relation mère-fille racontée à travers l’artisanat |