Voici comment Anne Vignot, la maire de Besançon, fait face à une vague de cyberharcèlement suite à son action contre le racisme

La maire de Besançon, Anne Vignot, se trouve actuellement dans une situation difficile.

La plainte pour cyberharcèlement de la maire de Besançon #

En effet, depuis qu’elle a bravement dénoncé les pancartes xénophobes brandies par des militants d’extrême droite lors du carnaval de sa ville, elle est la cible d’un cyberharcèlement d’une extrême violence. Elle a donc décidé d’agir en déposant une plainte pour cyberharcèlement.

La maire a reçu d’innombrables messages de haine depuis qu’elle a pris position contre ces actes xénophobes. Les attaques à son encontre ne sont pas seulement dirigées vers sa position de maire, mais vont jusqu’à des appels à commettre des crimes contre elle, y compris des menaces de viol. Face à cette situation, elle a décidé de lutter pour que les responsables de ces attaques soient identifiés et poursuivis.

Des attaques violentes et coordonnées #

Le harcèlement dont Anne Vignot est victime est d’une violence extrême. Le journal local L’Est républicain a rapporté certains de ces messages pour alerter sur leur violence. Des menaces et des insultes telles que « Sois patiente, tu seras tondue à la Libération » ou « Saute dans un cercueil qu’on en finisse immondice » sont adressées à la maire.

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Une des militantes d’extrême droite impliquée dans l’affaire, une étudiante de 19 ans, a même été placée en garde à vue pendant plusieurs heures avant d’être relâchée. Une autre jeune femme devrait être entendue prochainement. Ces événements montrent l’ampleur de la situation et la détermination de la maire à lutter contre ces attaques.

La haine attisée par l’extrême droite locale #

La plainte d’Anne Vignot intervient dans un contexte où l’extrême droite locale continue d’attiser la haine. Des élus RN ont même brandi des pancartes similaires à celles des militantes d’extrême droite lors d’une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, en soutien aux deux jeunes femmes. La présidente PS de l’institution, Marie-Guite Dufay, a également déposé une plainte pour « incitation à la haine ».

Un des conseillers régionaux d’extrême droite a même utilisé une expression du vocabulaire nazi, « Untermensch », qui signifie « sous-homme » en allemand, lors d’une séance de l’hémicycle. Anne Vignot dénonce ces agissements et continue de lutter contre la haine envers les immigrants.

  • La maire de Besançon, Anne Vignot, porte plainte pour cyberharcèlement suite à des attaques liées à sa dénonciation de pancartes xénophobes.
  • Les attaques sont d’une violence extrême, allant des insultes aux menaces de viol.
  • L’extrême droite locale attise la haine, avec même l’utilisation d’une expression du vocabulaire nazi lors d’une séance de l’hémicycle.
📌 Récapitulatif Description
🔵 Plainte pour cyberharcèlement La maire de Besançon, Anne Vignot, porte plainte suite à des attaques en ligne après sa dénonciation de pancartes xénophobes.
🔴 Violence des attaques Les attaques à l’encontre de la maire sont d’une extrême violence, allant des insultes aux menaces de viol.
⚫ Attitude de l’extrême droite locale L’extrême droite locale attise la haine, avec même l’utilisation d’une expression du vocabulaire nazi lors d’une séance de l’hémicycle.

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