Découvrez l’histoire tragique des jeunes réfugiés juifs d’Izieu : leur vie, leur courage et leur fin tragique sous le régime nazi

Le 6 avril 1944, ils ont été arrêtés par les hommes de Klaus Barbie et déportés à Auschwitz le 13 avril.

Le chemin vers l’horreur #

Trois jours après leur arrivée, ils ont été gazés. C’est une histoire de courage, de désespoir et d’horreur, celle des enfants d’Izieu.

Le 13 avril 1944, c’est l’horreur qui attendait ces enfants et leurs accompagnateurs dans le camp de Drancy, puis à la gare de Bobigny. Ils ont été entassés dans des wagons à bestiaux, 60 par wagon, traités comme des animaux par les SS. L’horreur de cette expérience est inimaginable.

Parmi eux, il y avait Simone Veil, alors âgée de 16 ans, qui deviendra plus tard la présidente du Parlement européen. Il y avait aussi 34 enfants et quatre de leurs accompagnateurs en provenance d’Izieu. Tous ont été gazés à leur arrivée à Auschwitz, une fin tragique et inhumaine.

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Une parenthèse de paix #

Un an plus tôt, en mai 1943, l’atmosphère était pourtant plus légère. De Montpellier à Izieu, de l’Hérault à l’Ain, ils avaient trouvé un refuge, un jardin d’Eden au milieu de la tourmente. Sabine et Miron Zlatin étaient à la tête de ce refuge, offrant un peu de répit à ces enfants.

Les enfants et les adultes se souviennent encore de leur arrivée à Izieu. Ils ont été transportés dans des camions, et à leur arrivée, ils ont été accueillis par la beauté de l’endroit. L’un d’eux, Reifman, avait même exclamé « Quel paradis! » à leur arrivée. C’était une époque d’innocence et de tranquillité avant la tempête.

  • Le couple Zlatin, qui a fui le nord de la France pour Montpellier, a joué un rôle crucial dans le sauvetage des enfants juifs.
  • Sabine Zlatin a travaillé comme assistante sociale et a réussi à exfiltrer des enfants des camps d’Agde et de Rivesaltes pour leur éviter la déportation.
  • De nombreux enfants ont été cachés dans des familles d’accueil, où ils ont été protégés de la persécution nazie.
📌 Point clé Description
🕊️ L’arrivée à Izieu Les réfugiés sont arrivés à Izieu en mai 1943, un havre de paix au milieu de la guerre.
🚛 Le transport Les enfants ont été amenés à Izieu en camion, un moyen de transport précaire mais efficace à l’époque.
🏠 Le refuge Sabine et Miron Zlatin ont été les figures clés de ce refuge, offrant un lieu sûr aux enfants juifs.
🌍 L’horizon Malgré la guerre et l’horreur qui les entouraient, les enfants ont pu voir un « paradis » à l’horizon lors de leur arrivée à Izieu.

Le destin tragique des réfugiés d’Izieu #

Le 6 avril 1944, le jour de la rafle, tout change. Léon Reifman, un des moniteurs de la colonie, est de retour à Izieu. Il est le seul à échapper à l’arrestation en sautant par une fenêtre.

Sa sœur, son neveu et ses parents, également réfugiés à Izieu, ne sont pas aussi chanceux. Ils sont déportés et gazés. Léon Reifman meurt en 1994, près de Périgueux, emportant avec lui les souvenirs douloureux de cette période tragique.

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Le rôle crucial de Sabine et Miron Zlatin #

Sabine et Miron Zlatin ont joué un rôle crucial dans la protection des enfants juifs pendant la guerre. Miron Zlatin, ingénieur agricole, a fourni des œufs aux hôpitaux de Montpellier, tandis que Sabine, infirmière de la Croix-Rouge, s’est dévouée à l’aide aux enfants.

Lorsque le danger a commencé à se rapprocher d’Izieu au printemps 1944, le couple a tenté de rapatrier les enfants dans des familles héraultaises. Malheureusement, ils n’ont pas réussi à sauver tous les enfants de la rafle du 6 avril 1944.

La mémoire des enfants d’Izieu #

Les dernières photos des enfants d’Izieu ont été prises par Marie-Louise Bouvier, une jeune fille qui passait l’hiver 1943-1944 chez sa tante, voisine de la colonie. Ces images sont un souvenir poignant de ces enfants qui ont vécu des moments de joie et d’innocence avant leur fin tragique.

Aujourd’hui, le souvenir des enfants d’Izieu continue de vivre à travers les témoignages de ceux qui les ont connus et aimés. Leur histoire est un rappel poignant de l’horreur de la guerre et de la persécution, mais aussi de l’espoir, du courage et de la résilience humaine.

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