Les tensions au sein du gouvernement #
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a pris le parti du chef de l’État, défendant son approche face aux objections du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
Lors d’un récent voyage au Canada, Attal a subtilement réprimandé Le Maire, tout en minimisant ses aspirations à la présidence de 2027. Le Premier ministre a utilisé cette opportunité pour remettre en place son ministre, tout en jouant sur une possible ambition présidentielle.
La critique déguisée d’Attal #
Attal n’a pas hésité à critiquer indirectement les ambitions potentielles de Le Maire de briguer le poste de président en 2027. Il a souligné que l’excitation d’une campagne électorale ne devrait pas se limiter à des débats sur des pourcentages de déficit.
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Le Premier ministre a également affirmé que le ministre des finances se doit de rappeler l’importance d’une gestion sérieuse de l’argent public. Il a ajouté que Le Maire avait la chance d’avoir un Premier ministre qui comprend parfaitement ces enjeux, ayant été son ministre délégué au Budget.
Le dérapage du déficit public #
Alors que le sujet du dérapage du déficit public est actuellement chaud, Gabriel Attal a affirmé que le budget était « tenu ». Il a ainsi répondu à la révision des prévisions sur le déficit, qui atteindra encore 5,1 % du PIB en 2024 et nécessitera de trouver 10 milliards d’euros supplémentaires d’économies cette année, pour un retour à un déficit à 2,9 % en 2027.
Attal a rejeté l’idée d’un projet de loi de finances rectificatif (PLFR) pour 2024, une proposition de Le Maire qui pourrait ouvrir la voie à une motion de censure de la part de l’opposition.
Emoji | Récapitulatif |
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😬 | Tensions au sein du gouvernement |
🗣️ | Critique déguisée d’Attal |
💰 | Dérapage du déficit public |
- Attal soutient la position du président sur le déficit public
- Le Premier ministre a critiqué les ambitions présidentielles de Le Maire
- Attal a rejeté l’idée d’un projet de loi de finances rectificatif pour 2024
En fin de compte, Attal a souligné qu’il y a de nombreux membres du gouvernement qui se projettent déjà en 2027. Il a mentionné que certains, comme l’ex-Premier ministre Édouard Philippe, sont déjà officiellement candidats. Attal lui-même a déclaré qu’il se réservait le droit de ne pas se prononcer sur la question de la présidentielle de 2027.
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