Des signes encourageants de stabilisation politique en Haïti #
Le 12 avril, un événement significatif a marqué cette progression : la mise en place du conseil présidentiel de transition. Cela a été rendu possible grâce à un décret signé par le premier ministre Ariel Henry, qui a manifesté son intention de démissionner, comme stipulé dans le décret.
Ce pas vers la stabilisation est un développement important pour Haïti, un pays qui est resté sans élections, et donc sans président ni parlement, depuis 2016. Cette situation a conduit à une escalade du chaos en février, avec des attaques coordonnées par des gangs contre des sites stratégiques, cherchant à renverser le premier ministre Ariel Henry.
Le défi de la formation du conseil présidentiel de transition #
La mise en place du conseil présidentiel de transition n’a pas été une tâche facile. Des différends entre les partis politiques et d’autres acteurs, ainsi qu’avec le gouvernement sortant, ont compliqué les négociations. En outre, la légalité du conseil a été remise en question. Cependant, malgré ces difficultés, le conseil a été formé, composé de sept membres votants représentant les principales forces politiques et le secteur privé.
À lire Télétravail en France : où en sommes-nous en 2025 ?
Le conseil a la lourde tâche de restaurer l’ordre public et la sécurité. De plus, deux observateurs sans droit de vote apporteront la perspective de la société civile et de la communauté religieuse, ajoutant une diversité de voix à ce conseil crucial.
Emoji | Récapitulatif |
---|---|
📝 | Signature d’un décret pour la création du conseil présidentiel de transition |
🤝 | Négociations tendues entre partis politiques et autres acteurs pour la formation du conseil |
🔒 | Lourde responsabilité du conseil pour restaurer l’ordre public et la sécurité |
L’objectif d’un gouvernement inclusif #
Le décret ne précise pas qui fera partie du conseil, mais souligne que le conseil doit nommer « rapidement » un premier ministre et un gouvernement « inclusif ». Le mandat du conseil doit se terminer « au plus tard, le 7 février 2026 ». Cependant, certaines restrictions sont imposées : ceux qui ont été inculpés ou condamnés par la justice, sous le coup de sanctions de l’ONU, qui envisagent de se présenter aux prochaines élections en Haïti ou s’opposent à la résolution de l’ONU sur le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité ne peuvent pas en faire partie.
La Communauté des Caraïbes (Caricom), qui a soutenu les discussions, a salué la création officielle du conseil, y voyant « la possibilité d’un nouveau départ pour Haïti ». Les États-Unis ont également salué ce pas positif vers le rétablissement de la sécurité, en vue de la tenue d’élections libres et transparentes et de la restauration de la démocratie et d’une gouvernance inclusive.
- Signature d’un décret pour la formation du conseil présidentiel de transition
- Des négociations complexes pour la mise en place du conseil
- Le conseil a pour mission de restaurer l’ordre public et la sécurité
- Formation d’un gouvernement « inclusif » en vue par le conseil
- Accueil positif de la Communauté des Caraïbes et des États-Unis à la création du conseil