Le contexte de l’affaire #
Ces pancartes étaient brandies par des membres du collectif d’extrême droite Nemesis.
En dénonçant cette action, Anne Vignot a fait l’objet d’une vague de cyberharcèlement d’une violence extrême. Les menaces et insultes envers la maire ont rapidement afflué sur les réseaux sociaux, allant même jusqu’à des appels à commettre des crimes à son encontre.
La réaction de la maire #
Face à cette situation, Anne Vignot a décidé de ne pas rester silencieuse. Elle a alors déposé une plainte contre les responsables de ce harcèlement en ligne afin que ceux-ci soient identifiés et poursuivis.
Une des militantes ayant brandi une des pancartes lors du carnaval a été placée en garde à vue. Celle-ci, étudiante en Administration économique et sociale, a été interrogée durant plusieurs heures avant d’être relâchée.
D’autres incidents similaires #
Des incidents similaires ont été signalés dans d’autres régions. En Bourgogne-Franche-Comté, des élus RN ont brandi des pancartes similaires lors d’une séance du Conseil régional, soutenant ainsi les deux jeunes femmes de Besançon.
La présidente PS de l’institution, Marie-Guite Dufay, a alors décidé de porter plainte pour « incitation à la haine ».
- Les pancartes antimigrants ont été brandies lors du carnaval de Besançon.
- La maire Anne Vignot a déposé une plainte suite à cet incident.
- Elle a ensuite fait l’objet d’un cyberharcèlement d’une violence extrême.
- Une nouvelle plainte a été déposée par Anne Vignot pour identifier et poursuivre les responsables du harcèlement.
Emoji | Récapitulatif |
---|---|
🚩 | Pancartes antimigrants affichées lors du carnaval de Besançon |
👩💼 | Anne Vignot, maire de Besançon, dépose plainte |
💻 | Anne Vignot victime de cyberharcèlement suite à sa plainte |
🚔 | Plainte déposée par Anne Vignot pour poursuivre les responsables |
🔄 | Incidents similaires signalés dans d’autres régions |
La suite des événements #
Plus tard, Marie-Guite Dufay a également dénoncé l’utilisation d’une expression du vocabulaire nazi par un des élus lors de la séance du Conseil régional. Le mot « Untermensch », ou « sous-homme » en allemand, a été utilisé au sein de l’hémicycle.
Face à cette escalade, Anne Vignot a réitéré sa dénonciation de ces actions honteuses qui visent à transformer les assemblées délibérantes en caisses de résonance de la haine contre les immigrés.